
Hiroshi Aoyama a toutes les raisons de se considérer comme un miraculé. Laissé en plan à la suite d'une retraite brutale des troupes KTM en quart de litre qui était hélas un signe avant coureur de celle de la 125 annoncée pour la fin de cette saison, récupéré de justesse par un team Scot gérant une Honda au développement figé alors que son ex-équipier Kallio accédait à l'élite, le Japonais a mis toute sa hargne et son talent pour déjouer tous les pronostics qui faisaient déjà de lui un nouvel espoir déçu venu du Japon.