Dans l'affaire Takata, le ministre des Transports souhaite "porter le débat au niveau mondial"
Philippe Tabarot s’est exprimé sur le plateau de BFMTV au sujet de l’affaire Takata et a indiqué vouloir créer une « mission d’inspection ».
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« Comment on a pu laisser circuler des millions de voitures au niveau mondial avec des airbags qui sont potentiellement dangereux ? » C’est LA question que se pose le ministre des Transports.
L’affaire Takata a pris une nouvelle tournure en ce début de semaine puisque Citroën a lancé une seconde campagne de stop drive qui ordonne aux possesseurs de C3 et DS 3 (produites entre 2008 et 2013) de cesser immédiatement de conduire. Elle fait suite à une première injonction similaire lancée l’année dernière pour les résidents des outre-mer et du sud de la France.
Après avoir coûté la vie à 18 personnes, le ministre en charge des Transports répète sa volonté de créer une « mission d’inspection pour savoir jusqu’où l’Etat peut aller pour contraindre les constructeurs sur ce sujet » et résoudre cette affaire qu’il qualifie de « très grave ». Il déplore également le temps perdu depuis l’éclat de l’affaire.
Mr Tabarot souhaite surtout trouver les responsables. S’il pense « qu’avec le recul, les choses se diront », il pointe logiquement l’industrie automobile, « il y a une responsabilité probablement des constructeurs, en tout cas sur la fabrication, d’avoir fait affaire avec la société Takata ».
C’est bien cet équipementier japonais qui est la première source des accidents survenus. Il a équipé plus d’une centaine de modèles différents entre 1998 et 2019, sans connaître véritablement la proportion de voitures à risque. Reste que plus de 100 millions de véhicules équipés d’un airbag Takata ont été rappelé dans le monde, et cela continue...
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