Dieselgate : la Clio et la Fiat 500 en ballotage défavorable
Pas de trêve. L’élection majeure est en cours et l’alternance est en vue mais la procédure roule toujours alors que le remplissage des cartons en vue du déménagement ne concerne pas le dossier d’un dieselgate à la française. Qui restera sur le bureau du ministère de l'environnement, à la disposition du nouveau pouvoir élu. Ainsi, à la veille de l’ouverture des bureaux de vote, une nouvelle étude a été rendue public, pointant du doigt certaines voitures aux taux de gaz polluants plus que préoccupants
Il faut s’en convaincre : en matière d’émissions polluantes des automobiles en circulation, c’est l’écran de fumée le plus total. Un doute né avec Volkswagen et son logiciel truqueur dans ses moteurs diesels qui est ensuite devenu une certitude sous le nom de dieselgate. Qui n’était qu’un précédent. La boîte de Pandore était ouverte.
L’Europe est au pied du mur pour revoir ses procédures d’homologation tandis qu’en France on s’est mis à expertiser ce qui circule. La commission Royal a testé pointant du doigt une dizaine de véhicules. La dernière étude en date publiée par le ministère de l'environnement démontre que la pollution de certains modèles peut être multipliée par 2,5 en fonction de la vitesse et des conditions de conduite. La Renault Clio et la Fiat 500 sont clairement dans le collimateur.
Les essais ont été menés par l'Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (IFPEN). Ils ont été publiés sur le site du ministère de l'Environnement. Les mauvaises performances de la Clio Euro 5 Renault, de la Renault Captur Euro 6 et de la Fiat 500 sont mises en exergue.
Des résultats qui ne manqueront pas de sensibiliser une justice mobilisée par quatre informations judiciaires ouvertes contre Volkswagen, Fiat, Renault et Peugeot. Autant de constructeurs qui jurent ne pas avoir triché et avoir respecté la réglementation en vigueur.
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