En Espagne, on peut rouler sur la bande d'arrêt d'urgence en toute légalité
Généralement assez peu conciliante avec les deux-roues, la direction générale du trafic (DGT) espagnole vient de les autoriser à rouler sur la bande d’arrêt d’urgence en cas d’embouteillage. Une mesure de bon sens dont la France pourrait s’inspirer.

Après l’imbroglio autour de la question de l’airbag obligatoire pour les utilisateurs de motos et scooters, puis, plus récemment, l’interdiction du casque dit « Jet », jugé pas assez protecteur en cas de chute, la Dirección General de Trafico espagnole (DGT) accorde une importance toute particulière aux deux-roues motorisés.
Cette fois, la mesure adoptée va même en leur faveur, puisque la modification de l’article 36 du Code la route local autorise la circulation des motos et scooters sur la bande d’arrêt d’urgence, en ville, sur les axes périphériques, et lors d’un embouteillage.
Cette mesure inédite est toutefois assujettie à plusieurs conditions : ne pas dépasser la vitesse maximale de 30 km/h, et céder la priorité de passage aux véhicules d’urgence (forces de l’ordre en intervention, pompiers, ambulances, dépanneuses, etc.).
Alors que cette solution est à saluer, et pourrait permettre de limiter la pratique, plus dangereuse, de l’interfile, et donc améliorer la sécurité des utilisateurs de motos et scooters, elle reste en revanche interdite en France, et passible d’une amende de 135 € assortie de la perte de trois points sur le permis. L’Hexagone, où l’on préfère donc miser sur le contrôle technique pour améliorer la sécurité des motards plutôt que sur des mesures concrètes pleines de bon sens.
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