Et si le prolongateur d'autonomie était l'avenir de l'électrique !
Roulez en électrique sont en avoir les inconvénients, ce serait le rêve pour beaucoup d'automobilistes. Voici le principal avantage des systèmes de prolongateur d'autonomie, qui connaissent aujourd'hui un vif succès en Chine et qui revienne sur le devant de la scène en Europe.
Si vous suivez l'actualité automobile, vous connaissez forcément la technologie du prolongateur d'autonomie. Les véhicules en étant pourvus fonctionnent toujours en électrique, mais les batteries peuvent être rechargées par un moteur thermique, notamment lorsque la charge se révèle trop juste pour les longues distances.
À vrai dire, ce n'est pas une nouveauté puisque l'un des pionniers est BMW avec sa i3, qui pouvait être dotée en 2014 en option de cette technologie. Faute de succès, elle a été abandonnée quatre ans plus tard, mais certains constructeurs, notamment japonais, continuent de proposer cette solution, à l'image de Nissan ou Mazda. Si ces derniers restent marginaux, les choses pourraient changer dans les mois à venir.
En effet, même si les rejets de CO2 de ces véhicules ne sont pas nuls, ils sont généralement estimés entre 10 et 30 grammes, ces modèles pourraient représenter une solution au tout électrique, qui semble avoir du mal à s'imposer auprès des clients.
C'est particulièrement le cas en Chine où ce marché a récemment explosé. 1 195 000 véhicules électriques avec prolongateur d'autonomie ont été immatriculés en Chine l'an dernier, ce qui représente 11 % du marché des véhicules électrifiés, et 6 % du marché total. Les États-Unis regardent cette technologie avec intérêt, comme on a pu le constater lors du dernier CES, où Scout, la marque 100 % électrique relancée par Volkswagen, a présenté deux futurs modèles qui proposeront en option une extension d'autonomie de 200 kilomètres. Ford n'est pas insensible non plus. Stellantis est déjà presque prêt puisque la plate-forme STLA Frame, présentée en novembre, conçue pour les véhicules XXL typiques du marché nord-américain, pourra accueillir des motorisations à prolongateur d'autonomie et offrir jusqu'à 1 100 kilomètres d'autonomie.
Retour sous les feux de l'actualité
En Europe, c'est justement Stellantis qui a fait parler de lui, puisque le groupe a présenté à l'occasion du dernier salon de Bruxelles, par l'intermédiaire de sa marque Leapmotor, le C10, un SUV électrique pouvant recevoir un système de prolongateur d'autonomie et revendique 950 km d'autonomie et vendu surtout au même prix que la version 100 % électrique classique à savoir 37 400 €. Reste à savoir maintenant comment vont réagir la clientèle et surtout Stellantis. Le groupe serait-il prêt à équiper l'un de ses modèles phares de cette technologie ? Réponse peut-être dans quelques mois.
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