Faire le plein de sa voiture est moins douloureux, et cela devrait durer
Depuis six mois, les prix à la pompe ne cessent de baisser, pour le plus grand bien des automobilistes. Une bonne nouvelle n’arrivant pas seule, cette baisse devrait perdurer.

Faire le plein de sa voiture n’est jamais un moment de plaisir. Les yeux rivés sur les compteurs qui défilent le prouvent. Pourtant, cela paraît moins difficile depuis plusieurs mois, six exactement. En effet, les prix n’ont jamais été aussi bas depuis l’automne dernier.
La semaine dernière, le prix du litre de gazole s’affichait en moyenne à 1,6317 € et celui du SP95-E10 à 1,6829 €, soit en baisse respective de 2,9 et 2,8 centimes d’euros par rapport à la semaine précédente.
Si une hausse a pu être constatée sur le mois de janvier, la diminution des deux carburants s’observe toutes les semaines, et de façon relativement régulière. Cette tendance est liée au cours du baril de Brent, qui s’établit en ce moment à un peu moins de 72 dollars.

Une tendance de fond ?
Ce cours du pétrole, plutôt bas, s’explique par le fait que la production est actuellement à un niveau élevé, avec une tendance à la hausse, alors que l’économie mondiale est stable alors que la demande de pétrole prend davantage le chemin inverse. Le rapport entre l’offre et la demande reste donc favorable.
Ce n’est pas tout puisque le secteur s’accorde pour indiquer que les prix pourraient encore baisser. La guerre commerciale menée par le Donald Trump, via ses taxes douanières, gèle l’économie mondiale et par conséquent la consommation de pétrole. Autre facteur, notre monnaie a pris de la valeur face au dollar (+ 4,6 % depuis le début de l’année). Une remontée de notre devise, notamment depuis février, qui a surpris les économistes et les marchés financiers.
Par ailleurs, la possible mise en place d’un cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie, afin de privilégier les infrastructures énergétiques, irait dans le sens de la baisse des prix. Si tous ces facteurs permettent de ménager notre porte-monnaie, ils restent pour le moins précaires. Et l’on connaît l’imprévisibilité du Président Trump.
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