FFMC: Les deniers publics dilapidés en propagande
L'État a dépensé quelques centaines de milliers d'euros dans une campagne de propagande visant à faire passer la pilule des 80 km/ h... Les deniers publics dilapidés en propagande écrit la FFMC.
Pour mieux comprendre il faut revenir à la date du dimanche 18 février dernier où l'on pouvait trouver dans la presse quotidienne régionale (PQR) une double page publicitaire commandée par la Direction de la Sécurité Routière (DSR). Le but, justifier le passage de 90 à 80 km/ h sur le réseau routier secondaire.
Selon la FFMC (Fédération Française des Motards en Colère) cette publication coûte quelques euros: 1,6 millions pour être plus précis (tarif public). Et même si l'État a sûrement droit à une ristourne le coût de cette campagne n'est clairement pas gratuit. "Il est bien possible que l’État ne s’en tienne pas là, et fasse passer cette propagande également sur les radios et TV, avec un coût encore supérieur. Et tout ça au nez et à la barbe (sans jeu de mots) des sénateurs qui ont constitué un groupe de travail pour vérifier le bien-fondé des 80 km/h ! La sécurité routière est un des gros budgets de communication de l’État, et c’est tant mieux quand les messages visent à mieux partager la route, à mieux l’entretenir, à respecter l’autre, à éviter les distracteurs au volant, à éviter la consommation d’alcool, médicaments ou stupéfiants… Mais quand elle défend ainsi une position indéfendable avec les deniers publics, elle fait fausse route, et toujours sans mauvais jeu de mots…" précise la fédé en colère.
Pour mémoire, le Sénat a demandé à l'État la suppression de la mesure restrictive en attendant le bilan de la commission d'enquête car aucun résultat crédible n'a découlé de la période test de deux ans...
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