GP250 - Malaisie D.1: Pendant dix minutes Barbera a refusé de piloter
Tout ce qui brille n'est pas d'or. C'est ainsi que l'on pourrait qualifier le paddock du Moto GP, dans sa généralité, un sanctuaire qui se veut être l'écrin du joyau d'un sport-moto qui s'accorde à considérer le milieu des Grands Prix comme l'élite. Pour autant, il n'est pas imperméable aux rigueurs du temps et même ceux qui y ont une réputation bien trempée connaissent des difficultés. Prenez le cas de Sito Pons. C'est un nom qui sonne bien, il est Espagnol et a récemment affirmé ses saines ambitions pour le Moto 2 en se préparant à assurer la suite de la carrière de Toni Elias qui n'est pas n'importe qui non plus.
Ses motos ont le carénage bien décoré d'investisseurs avec un Hector Barbera au guidon qui n'est pas si maladroit. Avec de telles apparences on pense que lorsque Sito dit, Sito fait. Seulement voilà, ce n'est pas tout à fait le cas. On a déjà vu cette année un Pasini dans l'impossibilité de prendre la piste avec son Aprilia parce que son écurie n'avait pas réglé ses factures à Noale. Cette fois, c'est le pilote qui a refusé de faire son office parce qu'il n'avait pas reçu son salaire.
En effet, durant la première séance libre du GP250. Hector Barbera a fait la grève du zèle pendant dix minutes en restant à côté de sa moto avant de recevoir des assurances sur ses émoluments de la part de Pons qui est resté de pierre lorsqu'il lui a été demandé les raisons de la colère d'Hector. On se rappellera qu'en début de saison, dans son écurie 125, Corsi avait déserté les lieux pour à peu près les mêmes raisons contractuelles. Des expériences sur lesquelles Elias ne manquera pas de réfléchir avant de lier son sort avec son compatriote.
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