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Il grimpe déguisé en poulet sur un radar

Les mécontentements contre une répression routière qui se cache de moins en moins sous l’alibi sécurité font florès. Autrefois simple sujet de conversation, ils s’illustrent à présent par des actions aussi diverses que variées. Certaines sont répréhensibles, d’autres folkloriques. Du côté de Strasbourg, on a eu droit à un automobiliste excédé par les performances d’un radar dit de la nouvelle génération, qu’il a fait entrer dans la postérité en grimpant dessus pour mieux le couver avec son déguisement de poulet…

Il grimpe déguisé en poulet sur un radar

La nouvelle fait un effet bœuf avec cet automobiliste qui a un œuf à peler avec un radar. Il s’appelle Yannick Krommenacker et son histoire est contée par le quotidien les Dernières Nouvelles d’Alsace. L’intéressé n’est pas à son coup d’essai. Pris en 2016 pour un dépassement de la vitesse d’un seul km/h, il était allé payer son amende au centre des finances publiques avec un sac plein de 5 100 petites pièces rouges, commandées pour l’occasion. Il avait déjà réglé une amende de la même façon en 2013.

Cette fois, c’est à un radar de la nouvelle génération qu’il en veut. Un engin qui peut contrôler 32 véhicules en même temps. Sur son action, il explique : « quand quelque chose ne va pas, il faut le dire », explique-t-il. « Les Français râlent sur les réseaux sociaux, mais il faut passer à l’action. Avec les radars ou la limitation de vitesse à 80 km/h sur le réseau secondaire, le gouvernement a trouvé une recette de jackpot idéale ».

À l’aide d’une échelle, il a grimpé au sommet du radar déguisé en poulet en référence au coq qui est le symbole national. Le tout avec une pancarte adaptée au déguisement puisqu’il est marqué dessus « marre de se faire plumer ». Un sac plastique rempli de plumes était la touche finale pour bien faire passer le message.

La police, prévenue par le protestataire a fini par le déloger. La patrouille l’a ramené avec les menottes au poste. « Mais ils étaient très gentils, ils m’ont même offert un verre d’eau ! » a conclu Yannick Krommenacker.

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