L' Ecossais a de beaux restes !
A voir les grands du Dakar avaler les kilomètres de piste avec cette aisance déconcertante, on pourrait presque se laisser aller à penser que c'est facile.
La réalité nous rattrape vite lors ce que l'on voit les difficultés qu'ont les amateurs.
Pour la plupart de ces privés, qui font la légende de cette course, le seul but est de voir le Lac Rose, aboutissement du périple. Mais la tâche est rude.
Il faut suivre la bonne trace, regarder sans cesse le road-book, recaler en permanence le trip, c'est un exercice difficile.
Et il faut rouler, rouler encore, ne pas se perdre, ne pas tomber.
Chaque chute, même bénigne, est une perte d'énergie énorme car il faut relever la moto.
Et le temps passe, il faut être au bivouac avant la nuit.
La nuit, c'est l'ennemi des concurrents, la visibilité et l'équilibre sont réduits, la température est glaciale et la solitude pesante.
Parmi tous ces candidats à la galère, un certain Robbie Allan attire particulièrement l'admiration. Pas par ses performances pures, il était classé dans les derniers avant d'abandonner lors de la 7ème étape, tout près de la journée de repos, mais parce que ce sympathique Ecossais compte 66 printemps au compteur.
Si son nom nous est inconnu, ce n'est pas le cas chez lui. Robbie a fait longtemps du motocross.
Avec 50 années de moto dans les jambes, le vétéran des deux roues cette année sur la course doit faire rêver pas mal de monde, même si son rêve à lui, de rallier Dakar ne s'est pas réalisé.
Chapeau Monsieur Allan, et peut-être à l'an prochain : Il n'y aura jamais qu'une seule bougie de plus sur le gâteau !
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération