La filière automobile s'inquiète déjà du malus selon le poids des voitures
Le malus qui vise les véhicules trop lourds, proposé par la convention citoyenne pour le climat, n'a pas encore été écarté par le gouvernement.

Parmi les propositions de la convention citoyenne pour le climat (CCC), on a énormément parlé de l'abaissement de la limitation de vitesse sur les autoroutes. Mais Emmanuel Macron a vite mis fin à la polémique en écartant cette mesure. Il n'a en revanche pas mis de côté le durcissement du malus proposé par la CCC.
Outre un barème plus sévère, avec un seuil de déclenchement abaissé et des montants qui grimpent nettement plus rapidement, la CCC a remis sur le tapis l'idée d'un malus selon le poids des véhicules. Cela avait déjà été proposé il y a un an par des députés, mais le gouvernement avait écarté l'idée. En sera-t-il de même cette fois ? Alors que l'examen du projet de loi de finances 2021 va bientôt débuter, la filière automobile commence à s'inquiéter.
Luc Chatel, président de la Plateforme automobile (PFA), qui représente les entreprises du secteur automobile en France, a déclaré dans une interview à l'Opinion : "Le gouvernement nous dit, pas d'augmentation d'impôts pour compenser les dépenses liées au Covid, mais il y a sur la table une taxe à 4,4 milliards d'euros, à travers notamment une nouvelle taxation de la masse des véhicules, et qui pèserait sur les consommateurs".
Luc Chatel souligne que ce nouveau malus "impacterait 70 % des voitures produites en France" alors que "l'on veut lancer un programme de localisation de l'automobile du futur dans notre pays". Le président de la PFA craint aussi des coups de rabot dans les aides à l'achat en 2021.
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