La pièce de réemploi connaît un regain d'intérêt
Depuis le début de l’année, les pièces issues de l’économie circulaire, ou plus communément appelées pièces de réemploi, connaissent un certain succès.
Puisqu’il est de plus en plus coûteux de faire réparer son auto, la solution pour alléger la facture est alors de s’orienter vers la pièce de réemploi. Elle existe depuis 2017 afin que les professionnels de l’entretien et la réparation automobile permettent aux consommateurs de les choisir.
Cette solution va dans le bon sens, mais peine pourtant à s’imposer depuis ses débuts. Seulement, le vent semble tourner à la vue des indicateurs d’utilisation de la PRE (pièce de réemploi) publié par le SRA (Sécurité & Réparation Automobiles).
Le premier semestre 2023 fait état d’une belle augmentation. En effet, les rapports d’expertise avec au moins une PRE atteint 15,1 %, soit une augmentation de 19,4 % par rapport au premier semestre 2022. La part des PRE dans le total des pièces remplacées est de 4,7 % toujours sur la même période, soit une hausse de 18,5 %. À noter que cette part devient plus importante pour les véhicules de 5 ans et plus : 7 % (hausse de 9,9 %).
Est-ce simplement une tendance ou un phénomène durable ? Il est encore trop tôt pour en juger. L’année 2021 avait également connu une augmentation par rapport à l’année précédente, pour ensuite connaître une baisse en 2022.
Des économies à la clé
La pièce de réemploi présente plusieurs avantages. Il y a bien sûr l’aspect économique avec des gains entre 30 et 50 %, voire 75 % sur certaines pièces. Le second intérêt est écologique en évitant que ces pièces, qui peuvent encore servir, soient détruites.
En France, 1,4 million de véhicules sont pris en charge par les centres VHU (Véhicules Hors d’Usage) afin d’en assurer leur destruction. Le but de cette filière est de remettre en circulation plus de 12 millions de pièces de réemploi.
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