La Renault qui roule seule : l'affaire en justice en faveur du constructeur
L'affaire avait été révélée en avril dernier alors que ce propriétaire de Renault Espace V portait son cas en justice pour vice caché. Le constructeur a finalement gagné son procès, le juge ayant estimé que le plaignant n'avait pas vraiment su dire clairement si le moteur était coupé au moment de quitter l'auto.
En 2015, alors qu'il venait d'acquérir un Renault Espace de cinquième génération, un propriétaire savoyard laisse son véhicule à l'arrêt avec sa fille de huit ans assise à l'arrière. Le véhicule aurait ensuite redémarré tout seul et désenclenché le frein à main automatique pour avancer et finir plus bas dans un talus. Plus de peur que de mal pour l'enfant qui aura été tout de même choqué par l'évènement.
Un fait qui a conduit l'intéressé à porter l'affaire en justice, et trois ans plus tard, le verdict est tombé. Le juge a estimé "qu'il n'avait apporté aucune précision quant à la procédure d'arrêt du moteur qu'il avait effectuée". Le constructeur au losange s'en est donc sorti et le plaignant devra rembourser les 2000 € de frais de justice à Renault.
La marque avait enquêté et a expliqué que le moteur était tournant au moment où le plaignant avait quitté son véhicule. Or, le frein à main automatique ne s'active qu'une fois moteur éteint.
Le propriétaire s'était également basé sur des lettres (au nombre de quatre) envoyées par Renault pour mettre à jour en atelier le véhicule, notamment pour réparer une anomalie pouvant entraver la sécurité. Malheureusement, selon le tribunal, aucune de ces lettres ne concernait un souci de redémarrage intempestif.
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