Le Kia Niro arrive en concession : première hybride
Le SUV, nous n'y échappons aujourd'hui plus du tout. Impossible ou presque de nommer aujourd'hui un constructeur (hors marques type Ferrari) qui n'a pas de gros transporteur ou de véhicule surélevé à son catalogue. Et qu'importe si ses aptitudes hors bitume sont réelles ou pas, l'important est de suivre la tendance, qui impose de la voiture haut perchée, large, longue et imposante. Le Niro est donc bien à la mode mais il adopte tout de même une motorisation hybride inédite. Il arrive aujourd'hui en concession.
Une nouvelle tendance semble émerger chez les SUV de marques généralistes : l'hybride. Toyota a initié le mouvement avec son RAV4 hybride qui emprunte la mécanique bien huilée de la Prius, et un autre asiatique, Kia, a suivi avec le Niro, premier modèle surélevé à double motorisation du coréen qui tente là de convaincre avec un produit bien fini et abouti.
Au premier abord, le Niro divise : son style assez tranché ne devrait pas laisser indifférent, ce sera en gros : "j'aime ou je déteste" ! Le constructeur coréen n'est de toute façon pas un adepte des autos au look sérieux et consensuel, et cela se vérifie une nouvelle fois avec un SUV (encore un) qui tente de virer vers l'écologie.
Les SUV, ce n'est justement pas les premières autos auxquelles on pense lorsque l'on aborde la thématique de l'écologie et des faibles rejets polluants. Lourds, haut perchés, dotés souvent de grosses roues et de gros pneumatiques, les SUV ne sont pas les meilleures bases pour un véhicule dit "propre". Pourtant, ils ont au moins le mérite de disposer de beaux volumes pour l'intégration de technologies comme l'hybride.
C'est le cas du Niro qui adopte une motorisation essence/électricité de 141 ch, soit peu ou prou ce que propose le Toyota RAV4 hybride, lancé il y a quelques mois sur le marché. Ce devrait d'ailleurs être son principal rival en France et le Niro aura fort à faire pour concurrencer l'image de Toyota sur l'hybride, le japonais étant quasiment imbattable.
Le Niro a pour lui un style bien à part, une garantie de 7 ans (mais attention aux clauses…), des tarifs plutôt bien placés et des listes d'équipements complètes dès le premier niveau de finition. En ce sens, le Niro fait beaucoup mieux que le Toyota qui fait tout de même payer assez cher ses services. Mais l'image et l'expérience ont un prix.
Les tarifs du Niro s'échelonnent de 26 990 à 32 990 €.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération