Les chiffres de la Sécurité Routière historiquement bas
Révélé seulement hier, lundi 31 mai, le bilan définitif de la mortalité routière de l’année 2020 passe largement sous la barre symbolique des 3 000 morts, avec 2 541 personnes tuées, pour la première fois depuis 1945.
C’est une grande première depuis 1945, et l’un des seuls effets positifs engendrés par cette crise sanitaire mondiale. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, c’est en effet la première fois que le bilan annuel du nombre de morts sur les routes hexagonales passe sous la barre des 3 000 victimes.
Avec 2 541 décès sur les routes, le bilan 2020 est même largement en dessous de cette barre symbolique. Annoncée dans un premier temps à 2 550 morts, la mortalité routière de l’année écoulée s’établit donc finalement à 2 541 décès, contre 3 244 en 2019.
Des chiffres à relativiser tant l’impact de la crise sanitaire et des restrictions de circulation rend impossible toute lecture objective, ou tentative de comparaison avec une année « normale ». La baisse est d’ailleurs moins significative en Outre-mer (-6 % contre -22 % en Métropole), moins impactée par les restrictions de circulation.
Pour la première fois de l’histoire, les automobilistes représentent moins de la moitié des tués sur les routes (1 243 morts), tandis que la courbe des motards est également en baisse de 22 % avec 479 décès. On note également une baisse pour les utilisateurs d’engins de déplacement personnel motorisés (principalement trottinettes électriques), avec -30 % mais tout de même 7 morts, quand le nombre de blessés de cette même catégorie est par ailleurs en forte augmentation : + 40 % avec 774 personnes accidentées.
Historiquement bas, le bilan 2020 de la Sécurité Routière est réjouissant par le nombre de vies épargnées mais ne peut constituer un point de comparaison crédible tant les conditions de circulation ont été exceptionnelles.
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