

Après seulement quelques jours de conflit en Ukraine, où l’armée russe poursuit son invasion, l’industrie et l’économie mondiales commencent déjà à en subir les conséquences. Si plusieurs usines automobiles sont à l’arrêt, en Europe comme en Russie, la guerre a également des répercussions sur le prix du baril de pétrole.
Ce matin, le baril de pétrole de WTI (West Texas Intermediate) a dépassé les 110 dollars (110,18 dollars). Une première depuis 2014. Pour le Brent, l’inflation est identique avec un prix du baril passé au-dessus des 110 dollars également.
Afin de contenir la hausse, les États-Unis, par la voix de leur président, Joe Biden, ont annoncé hier le déblocage de 30 millions de barils de leurs réserves stratégiques (sur un total de 582 millions de barils), qui viennent s’ajouter aux 30 millions débloqués par les pays membres de l’Agence Internationale de l’Énergie.
Des mesures rapides prises pour rassurer sur une éventuelle pénurie de matière brute suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et la guerre économique menée à Vladimir Poutine par la grande majorité de la communauté internationale, et contenir la flambée des prix.
Cela sera-t-il suffisant pour ne pas voir le prix des carburants s’envoler, alors même qu’une réunion de l’OPEP est prévue aujourd’hui (en présence de la Russie) ? Rien n’est moins sûr.
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