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Les Kei Cars européennes s’affrontent : Fiat Panda 1.2 ou Peugeot 107 ?

Minimales mais sans indigence, ces deux petites excellent en ville et affrontent la route sans problème. Vives et maniables, elles procurent également un agrément de conduite certain, consomment peu et se dénichent à vil prix : dès 2 000 € pour un bel exemplaire.

Les Kei Cars européennes s’affrontent : Fiat Panda 1.2 ou Peugeot 107 ?

Spécialiste incontesté de la petite voiture, Fiat occupe de solides positions sur le segment A, qu’il a pour ainsi dire inventé avec la Topolino, en 1936. Il le domine sans vergogne depuis, et sa Panda de deuxième génération, révélée en 2003, reste au sommet commercialement. Pourtant, la concurrence s’est affûtée, notamment celle du groupe PSA, qui a décidé de s’y aventurer en collaboration avec Toyota.

Les deux géants ont engendré une triplette, les Citroën C1, Peugeot 107 et Toyota Aygo, pratiquement identiques. Fabriquées dans la même usine, en Tchéquie, elles entendent bien en remontrer à la Fiat, avec d’autres arguments. Mais vingt ans après, sont-elles plus intéressantes que l’italienne ? Réponse au terme de ce duel acharné.

 

Les forces en présence

Disponible uniquement en 5-portes, la Fiat Panda II joue sur la hauteur pour augmenter son volume utile. Son dessin très graphique a été élaboré avec Bertone. Ici en 2003.
Disponible uniquement en 5-portes, la Fiat Panda II joue sur la hauteur pour augmenter son volume utile. Son dessin très graphique a été élaboré avec Bertone. Ici en 2003.

Fiat Panda 1.2 (2003- 2011) : berline 5 portes, 4-5 places, 4-cylindres 1,2 l essence, 60 - 69 ch ch, 860 kg, 155-160 km/h, à partir de 2 000 €.

La Peugeot 107 est le quasi-clone des Citroën C1 et Toyota Aygo. Son dessin allie fun et astuce pour réduire les coûts : par exemple, il n'y a pas d'aile arrière sur la 5-portes, ici en 2009.
La Peugeot 107 est le quasi-clone des Citroën C1 et Toyota Aygo. Son dessin allie fun et astuce pour réduire les coûts : par exemple, il n'y a pas d'aile arrière sur la 5-portes, ici en 2009.

Peugeot 107 (2005 - 2014) : berline 3-5 portes, 4 places, 3-cylindres 1,0 l essence, 68 ch, 790 kg, 157 km/h, à partir de 2 000 €.

 

Présentation : deux minimalismes différents

Contrairement à sa spartiate devancière, la Fiat Panda II se donne des airs de grande voiture en réduction, et son équipement peut être d'une richesse étonnante.
Contrairement à sa spartiate devancière, la Fiat Panda II se donne des airs de grande voiture en réduction, et son équipement peut être d'une richesse étonnante.

Coup de génie signé Giugiaro, la  Fiat Panda de première génération a rencontré un immense succès. Pourtant, elle n’était pas désirée ! Pour la remplacer, après une incroyable carrière de 23 ans, le géant turinois envisage de changer totalement la formule, et à abandonner la dénomination Panda. C’est vrai, les formules qui fonctionnent, c’est d’un ennui…

Après avoir envisagé une auto très décalée et novatrice, annoncée par le concept Ecobasic assez mal accueilli par le public,  Fiat change son fusil d’épaule et s’allie à Bertone pour créer une citadine plus classique, qui n’a plus rien à voir avec la Panda.

A l'arrière, avec ses feux verticaux et son allure géométrique, la Fiat Panda II se donne des airs de break Volvo en réduction. Un design très soigné et sans économie manifeste, étonnant pour une petite voiture.
A l'arrière, avec ses feux verticaux et son allure géométrique, la Fiat Panda II se donne des airs de break Volvo en réduction. Un design très soigné et sans économie manifeste, étonnant pour une petite voiture.

Et pour bien le faire savoir, il la baptise Gingo lors de son lancement au salon de Genève 2003. Ce qui déplaît très fortement à Renault, qui trouve cette appellation trop proche de Twingo. Avec réticence, Fiat décide de réutiliser l’appellation Panda pour sa nouvelle citadine, codée 169. 

Uniquement disponible en 5 portes, elle se veut bien plus cossue, déjà par sa ligne très graphique dont la poupe se donne des airs de break Volvo, ensuite par son habitacle où la modularité a été sacrifiée sur l’autel du confort. Commercialisée fin 2003, la Panda II trouve immédiatement son public.

A bord de la Fiat Panda II, la planche de bord se veut oppulente, pouvant intégrer une clim auto bizone et un GPS ! Le levier de vitesses surélevé est très pratique, mais les rangements ne sont pas si nombreux.
A bord de la Fiat Panda II, la planche de bord se veut oppulente, pouvant intégrer une clim auto bizone et un GPS ! Le levier de vitesses surélevé est très pratique, mais les rangements ne sont pas si nombreux.

Produite à Tychy, en Pologne, et proposée avec deux moteurs Fire en essence (1,1 l de 54 ch et 1,2 l de 60 ch), elle se décline en 4 versions. La très basique Team, facturée 7 700 € (soit 11 000 € actuels selon l’Insee). C’est très peu cher, mais son équipement demeure dépouillé. Si l’airbag conducteur, la montre et l’essuie-glace arrière sont de série, il faut payer un supplément pour avoir l’ABS, les vitres électriques et la direction assistée. Ces deux derniers éléments se retrouvent sur l’Active qui ajoute aussi le volant réglable en hauteur et les boucliers peints, à 8 500 €. Ces deux versions sont proposées avec le 1,1 l, poussif

La Fiat Panda II comporte un coffre digne de ce nom (de 206 l à 860 l). Les dossiers sont bien protégés.
La Fiat Panda II comporte un coffre digne de ce nom (de 206 l à 860 l). Les dossiers sont bien protégés.

Le 1,2 l est plus polyvalent, permettant 155 km/h en pointe, le 0 à 100 km/h s’effectuant en 14 s : de quoi affronter la route sans problème, le poids atteignant tout de même 860 kg. Pour obtenir ce bloc, on doit opter pour la Class, dotée de l’airbag passager, de l’ABS et de la radio CD, du siège réglable en hauteur, et de la banquette en deux parties, à 9 300 €. Enfin, à 10 500 €, l’Emotion propose une panoplie jamais vue sur ce segment : clim auto bizone (!), barres de toit, jantes en alliage…

En option, on trouve l’ESP, le toit panoramique, les airbags latéraux et même une banquette coulissante ! En 2004, toutes les variantes reçoivent l’ABS de série, et un performant moteur diesel 1,3 l Multijet de 70 ch débarque, mais c’est la 1,2 l qui sera la plus vendue. Par la suite, la Panda 1,2 l ne va évoluer que dans le détail : déclinaisons sans cesse modifiées (disparition de la Team, Class rebadgée Dynamic en 2005, où apparait la luxueuse Collezione dotée du cuir) et séries limitées. La Team revient en 2008, puis en 2009, la Panda est légèrement modifiée. Les rétros grandissent, le 1,2 l gagne un déphaseur d’arbre à cames portant la puissance à 69 ch, puis elle disparaît fin 2011, produit à 2,1 millions d’unités. Joli succès.

Petite bouille très sympa pour la Peugeot 107, ici en 2005. Contrairement à la Panda, elle est proposée en 3 et 5 portes. Vingt ans après son lancement, elle n'a pas tellement vieilli !
Petite bouille très sympa pour la Peugeot 107, ici en 2005. Contrairement à la Panda, elle est proposée en 3 et 5 portes. Vingt ans après son lancement, elle n'a pas tellement vieilli !

Les grosses ventes de la Panda, mais aussi de la Renault Twingo, pour ne citer qu’elles, donnent des idées chez PSA. Il faut investir le segment des minicitadines très peu chères (bien moins que la 106, par exemple), et pour ce faire, on s’allie à Toyota. Fujio Cho, patron du constructeur japonais, et Jean-Martin Folz, son homologue chez PSA, signent un accord en juillet 2001. Ils construisent une usine à Kolin, en République Tchèque, gérée par une coentreprise : TPCA (Toyota Peugeot Citroën Automobiles).

A des fins d'économies, le hayon de la Peugeot 107 se compose simplement d'un panneau de verre articulé. Le design adroit fait passer la pilule.
A des fins d'économies, le hayon de la Peugeot 107 se compose simplement d'un panneau de verre articulé. Le design adroit fait passer la pilule.

Mais, si le financement est commun, c’est surtout Toyota qui va développer la voiture, révélée en février 2005 Peugeot la commercialise sous l’appellation 107 dès juin. Le design, très astucieux, cache sous une apparence moderne et sympa, des économies de fabrication : pas de hayon mais une simple vitre articulée, pas d’aile arrière, grâce à la portière rejoignant les feux et bouclier sur la version 5-portes, une 3-portes étant aussi proposée.

Joliment dessiné et bien agencé, le tableau de la Peugeot 107 est en revanche simpliste : instrumentation réduite, pas d'aérateurs centraux ni de boîte à gant fermée. Quant à la clim bizone... Même pas en rêve !
Joliment dessiné et bien agencé, le tableau de la Peugeot 107 est en revanche simpliste : instrumentation réduite, pas d'aérateurs centraux ni de boîte à gant fermée. Quant à la clim bizone... Même pas en rêve !

Sous le capot, on retrouve le performant 3-cylindres 1,0 l 12 soupapes de 68 ch équipant la Toyota Yaris, rejoint plus tard par le 1,4 l HDi de PSA. Comme le poids ne dépasse pas 790 kg en essence, la 107 est rapide, atteignant 157 km/h, pour un 0 à 100 km/h en 13,7 s. Amplement suffisant pour une citadine ! Simple, la Peugeot a le mérite de ne pas être chère : dès 8 500 € (11 600 € actuels selon l’Insee) en version Urban 3 portes.

Le coffre de la Peugeot 107 est franchement petit (de 140 l à 710 l) et son seuil reste trop haut. Mais les dossiers sont, ici aussi, bien protégés.
Le coffre de la Peugeot 107 est franchement petit (de 140 l à 710 l) et son seuil reste trop haut. Mais les dossiers sont, ici aussi, bien protégés.

A ce prix, on dispose déjà de la direction assistée couplée à un volant réglable en hauteur, le double airbag, et l’ABS. A 9 200 €, la Trendy ajoute les vitres électriques, la banquette en deux parties, les airbags latéraux et donne accès à la clim, en option. Comme pour la Fiat, les évolutions demeureront limitées.

Tout de même, fin 2008, la 107 est légèrement revue, adoptant de nouveaux boucliers et des revêtements de siège inédits. A cette occasion, une variante chic Black&Silver apparaît, dotée en série de la clim, de la radio, des jantes en alu, et d’une sellerie cuir/Alcantara. En 2012, la Peugeot est à nouveau remaniée, mais là encore, uniquement d’un point de vue cosmétique. Les boucliers sont encore modifiés, intégrant des feux de jours, mais cette fois, le capot l’est aussi. Dans le cockpit, hormis un nouveau volant et un nouveau garnissage de la sellerie, rien à signaler. La 107 termine sa carrière en 2014, produite à 822 644 unités. Un score enviable, vu la concurrence des C1 et Aygo !

Fiabilité/entretien : économiques mais robustes

Le moteur Fire 1,2 l de la Fiat Panda est d'une robustesse à toute épreuve. En revanche, l'assistance de direction a posé problème au moins jusqu'en 2005.
Le moteur Fire 1,2 l de la Fiat Panda est d'une robustesse à toute épreuve. En revanche, l'assistance de direction a posé problème au moins jusqu'en 2005.

Mécaniquement, la Panda est vraiment sans ennui. Le moteur Fire, increvable, ne craint pas le bris de sa courroie de distribution, car il est non-interférentiel, la boîte tient le choc. On note quelques cas de boîtier d’injection à reprogrammer en début de carrière, et parfois une faiblesse du vase d’expansion. Il reste tout de même un souci problématique jusqu’au rappel de 2005 : l’assistance de direction, qui tombe en panne. Une avarie normalement résolue mais qui peut coûter cher.

Dans l’habitacle, la finition est correcte, mais les bruits parasites ne sont pas rares, non plus que les pétouilles électriques (allumage de témoin, pannes de vitres électriques), mais sans que ça ne tourne à l’épidémie. Bon à savoir : plus une Panda est récente, plus elle est fiable.

Conçu par Toyota, le 3-cylindres de la Peugeot 107 est très fiable, même si des pépins de chaîne de distribution se sont manifestés en début de carrière. Normalement, tout a été résolu en réseau.
Conçu par Toyota, le 3-cylindres de la Peugeot 107 est très fiable, même si des pépins de chaîne de distribution se sont manifestés en début de carrière. Normalement, tout a été résolu en réseau.

Belle solidité mécanique également pour la 107, tant du côté du moteur que de la boîte. On a relevé quelques soucis de chaîne de distribution en début de carrière, obligeant à son remplacement, alors que normalement, elle est sans entretien. Ajoutons à cela des pompes à eau défectueuses jusqu’en 2009, engendrant des fuites de liquide de refroidissement.

Normalement, tout ceci a été résolu sous garantie. Par ailleurs, l’embrayage s’avère peu endurant. L’habitacle, très moyennement fabriqué, pâtit, comme celui de la Panda, de bruits parasites et de pépins électriques (voyants, parfois calculateur d’airbag à changer) voire d’infiltrations d’eau par les feux arrière.

Avantage : Egalité. Les soucis de direction assistée pour la Fiat et de chaîne de distribution pour la Peugeot étant résolus, les deux font jeu égal.

 

Vie à bord : la Panda est plus cossue

La Fiat Panda accueille dignement deux passagers arrière, trois en supplément, grâce à une banquette agréable et un espace étonnant. 
La Fiat Panda accueille dignement deux passagers arrière, trois en supplément, grâce à une banquette agréable et un espace étonnant. 

A bord, la Panda étonne par son aspect très travaillé. Le tableau semble issu d’une voiture plus grande, les plastiques sont d’un aspect très correct (surtout à partir de 2006), il n’y a pas de tôle apparente et les sièges se révèlent plutôt généreux, par leur taille comme leur moelleux. On apprécie le bel équipement (sauf en Team), les nombreux aérateurs sur le tableau de bord (incluant parfois un ordinateur de bord), la boîte à gant fermée… Elle a tout d’une grande !

Certes, la largeur est un peu limitée et la console centrale relativement gênante, mais on se trouve confortablement installé. A l’arrière, deux passagers prendront place aisément, même s’ils sont grands (trois en option, attention), et apprécieront de trouver des vitres descendantes. Pour sa part, le coffre affiche un volume très convenable pour une auto de 3,54 m de long : de 206 l (230 l avec la banquette coulissante) à 860 l.

Même en 3-portes, la Peugeot 107 embarque dans des conditions convenables des passagers arrière, son packaging étant bien pensé.
Même en 3-portes, la Peugeot 107 embarque dans des conditions convenables des passagers arrière, son packaging étant bien pensé.

Face à la Panda, la 107 apparaît nettement plus basique. Ici, le tableau de bord, certes joliment dessiné, se passe de raffinements tels que des aérateurs centraux voire d’une boîte à gant fermée. On note aussi les nombreuses tôles apparentes et les revêtements basiques, mais l’ensemble s’avère agréablement ludique et correctement assemblé.

Les sièges intègrent les appuie-têtes et sont plus fermes que dans la Panda, mais à l’avant, les passagers apprécieront la largeur un peu supérieure. A l’arrière, en revanche, l’espace aux genoux semblent un peu moindre et surtout, même en 5 portes, les vitres ne descendent pas (elles s’entrouvrent simplement). Pour sa part, le coffre reste symbolique : de 140 l à 710 l.

Avantage : Fiat. Plus spacieuse, équipée et confortable, la Panda remporte ici une victoire nette.

 

Sur la route : douceur italienne, vitalité française

Au volant, la Fiat Panda 1.2, ici en 2004, soigne sa douceur et sa souplesse plus que le dynamisme, mais son comportement est très sûr (à condition d'éviter les versions de base aux pneus trop étroits).
Au volant, la Fiat Panda 1.2, ici en 2004, soigne sa douceur et sa souplesse plus que le dynamisme, mais son comportement est très sûr (à condition d'éviter les versions de base aux pneus trop étroits).

Grâce au volant et au siège réglables en hauteur, on trouve une position de conduite convenable dans la Fiat, même si on se sent haut et près de la portière. Placé en hauteur, le levier de vitesses se révèle très pratique et agréable à manier, alors qu’en ville, la douceur de la direction assistée, dotée d'une fonction City qui l'allège à basse vitesse, fait merveille. Alliée à une excellente visibilité et une largeur réduite, elle rend la Panda très agile, ce que renforce le moteur, souple et réactif. En clair, on se faufile mieux qu’avec une Smart, et on se gare avec une facilité déconcertante.

De plus, la suspension se révèle plutôt tolérante. Sur route, le confort demeure tout à fait correct, de même que l’insonorisation, ce qui rend la Panda plaisante. Un peu juste en 60 ch, le moteur affiche nettement plus de punch en 69 ch, mais il ne se départit jamais de sa belle rondeur. Pour sa part, le comportement est très sain et prévenant, avec une direction plutôt précise, mais la Fiat n’aime pas être bousculée : elle prendra du roulis et sous-virera tôt. Le freinage, efficace, satisfait.

Sur route, le petit 3-cylindres de la Peugeot 107 étonne par sa vitalité, et elle prend peu de roulis. Mais la suspension est bien ferme et la boîte beaucoup trop longue !
Sur route, le petit 3-cylindres de la Peugeot 107 étonne par sa vitalité, et elle prend peu de roulis. Mais la suspension est bien ferme et la boîte beaucoup trop longue !

Dans la 107, on s’assied plus bas que dans la Panda, et la largeur un peu supérieure rassure. Bonne position de conduite donc, alors que le siège, ferme, assure pourtant un bon maintien. En ville, l’auto est très agile, grâce à la direction légère et le moteur vif, mais plus rugueux et moins souple que celui de la Fiat. De plus, il émet nettement plus de bruit ! Quant à la suspension, très ferme, elle fait bien ressentir chaque passage de dos d’âne. Mais enfin, l’impression de sentir aux commandes d’un gros kart est très amusante, et on se gare, ici aussi, très facilement. Sur route, la 107 peut compter sur de bonnes performances.

Elle est à l’aise, et aurait un tempérament sportif… n’était la longueur désespérante de la boîte. En effet, en poussant à 7 000 tr/min, ce que le 3-cylindres accepte avec une étonnante bonne volonté, on se retrouve à 150 km/h en 3e !  Ensuite, pas de miracle, le moteur s’essouffle. Dommage, car avec une boîte bien étagée, la 107 aurait été une mini-GTI très marrante, surtout que son comportement est efficace. Elle prend peu, voire pas de roulis, et se révèle très équilibrée, sous-virant plus tard que la Panda. Mais, là encore, ces belles prédispositions sont quelque peu gâchées, en l'occurrence par une direction peu informative. La suspension inconfortable et le niveau sonore élevé tapent sur le système à la longue, mais le freinage est irréprochable.

Avantage : égalité. Plus douce, silencieuse et confortable, la Panda s’impose en ville, alors que sur route, la 107 la surpasse par son punch et son comportement routier.

 

Budget : pas chères à l’achat ni à l’usage

Fin 2009, la Fiat Panda modifie sa calandre, adopte de gros rétros extérieurs et pousse son 1,2 l à 69 ch en se mettant à la norme Euro V.
Fin 2009, la Fiat Panda modifie sa calandre, adopte de gros rétros extérieurs et pousse son 1,2 l à 69 ch en se mettant à la norme Euro V.

En très bon état, on trouve des Panda 1.2 60 ch dès 2 000 €, si l’on s’en tient à 180 000 km, alors qu’on comptera 2 800 € pour passer sous les 100 000 km. A 5 000 €, on s’offre un des tous derniers exemplaires, à moins de 50 000 km et avec la clim. La consommation moyenne ? Tablez sur 6,0 l/100 km.

Fin 2008, la Peugeot 107 modifie son apparence en adoptant de nouveaux boucliers. Mais la mécanique n'évolue pas.
Fin 2008, la Peugeot 107 modifie son apparence en adoptant de nouveaux boucliers. Mais la mécanique n'évolue pas.

La Peugeot se dégotte, en très bon état à 2 000 € pour un peu moins de 200 000 km, 2 500 € pour 150 000 km, 3 000 € pour 100 000 km, et à 5 000 € on tombe sous les 50 000 km. Des prix similaires à ceux de la Fiat, sauf que la 107 consomme nettement moins : 5,2 l/100 km.

Avantage : Peugeot. Pas plus chère ou à peine, la 107 consomme nettement moins que la Panda, ce qui lui vaut la victoire.

 

Verdict : égalité de victoires, mais…

Lors de sa fin de carrière en 2012, la Fiat Panda n'a pratiquement pas modifié son apparence vue de l'arrirère : seuls ses rétros et la décoration des barres de toit ont changé.
Lors de sa fin de carrière en 2012, la Fiat Panda n'a pratiquement pas modifié son apparence vue de l'arrirère : seuls ses rétros et la décoration des barres de toit ont changé.

Une victoire chacune, une égalité, on pourrait croire que nos deux rivales font match nul. Mais en réalité, la Panda remporte sa partie plus largement que la 107 la sienne. Aussi semble-t-il juste de lui attribuer la victoire. En effet, elle se révèle nettement plus agréable en usage courant, grâce à son confort, son habitabilité, son coffre et sa douceur de conduite.

En 2012, la Peugeot 107 change encore ses boucliers, qui intègrent désormais des feux de jour à LED. Le capot est également modifié, mais pas le moteur.
En 2012, la Peugeot 107 change encore ses boucliers, qui intègrent désormais des feux de jour à LED. Le capot est également modifié, mais pas le moteur.

Si vous préférez le dynamisme, en revanche, vous prendrez plutôt la 107, plus nerveuse et performante, et davantage encline à se laisser maltraiter sur la route. Vous vous réjouirez également qu’elle consomme moins. Vous l’aurez compris, toutes deux constituent de bon choix.

Thème Avantage
Fiabilité/entretien Egalité
Vie à bord Fiat
Sur la route Egalité
Budget Peugeot
Verdict Fiat

 

Pour trouver des annonces, rendez-vous sur le site de La Centrale : Fiat Panda II 1.2 et Peugeot 107.

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