Les prix des carburants ont augmenté de 20 % en 2021
Les prix dans les stations ont progressé régulièrement au cours du printemps et de l'été, et se sont envolés à la rentrée !
Du côté des stations, l'année se termine sur une légère baisse des prix. Entre les 17 et 24 décembre, dates des derniers relevés publiés par le ministère de la Transition Écologique, le litre de gazole et le litre de sans-plomb 95 E10 ont baissé de 1,6 centime. Le premier est redescendu à 1,5151 €, le second à 1,5853 €. Pour ces carburants, ce sont les plus bas niveaux depuis début octobre.
Mais cela ne fait pas oublier que cela reste très haut, proche des records historiques atteints cet automne. Jamais le carburant n'avait été aussi cher en France. Au 15 octobre, le gazole était à 1,5583 €. Début novembre, le SP 95 E10 était à 1,6358 €.
Avant d'atteindre un pic à l'automne, puis de se stabiliser, avant de descendre un peu, les prix des carburants ont grimpé tout au long de l'année. Au 25 décembre 2020, le gazole coûtait en moyenne en France 1,2673 €, pour le SP 95 E10 c'était 1,3432 € !
En un an, le gazole a ainsi augmenté de 24,8 centimes, soit une hausse de 19,6 %. Sur un plein de 50 litres, cela représente une hausse de 12,40 €. Pour l'E10, c'est + 24,2 centimes, une hausse de 18 %. Si la progression a été assez régulière au cours du premier semestre, elle s'est ensuite emballée à la rentrée. Le prix moyen du gazole en septembre était de 1,4477 €, c'était 1,5401 € en octobre ! Cela a d'ailleurs poussé le gouvernement à dégainer le chèque inflation pour éviter une reprise du mouvement des gilets jaunes.
Si la fiscalité n'a pas bougé en 2021, cette envolée des prix s'explique par une hausse des cours du pétrole. En début d'année, le baril de Brent était à 50 $. En octobre, il a atteint 85 $. La reprise économique permise par la vaccination a entraîné une hausse de la consommation de pétrole. À cela s'ajoutent les effets d'une limitation de la reprise de la production par les principaux pays explorateurs d'or noir.
La crise sanitaire continue toutefois de perturber les cours. Un décrochage a été constaté en décembre avec l'arrivée du variant Omicron, le Brent retombant sous les 75 $, ce qui donne une petite accalmie dans les stations.
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