Max Biaggi a attendu son heure pour porter l'estocade. Jusque là dominé tant par Carlos Checa que par un Eugène Laverty, qui, lors de la séance d'essai préliminaire à la Superpole, annonçait que la Yamaha tiendrait son rang, l'Empereur Romain a assommé ses rivaux dans la dernière phase de l'exercice déterminant pour la mise en place sur la grille de départ des deux manches de demain.
La ville de Chongqing en République Populaire de Chine située à 1000 kilomètres à l'Ouest de Shanghai, vient d'acquérir trente Aprilia 850 Mana. Chongqing équipe ainsi sa police au passé prestigieux. Ces motards au guidon de leur 850 Mana ont rempli leur première mission en tant qu'escorte de l'ancien secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger.
La mi-temps sera sifflée à Brno pour un mondial Superbike que tient pour l'instant d'une main de fer Carlos Checa. Ceci dit, l'Espagnol a fait son premier faux pas sur ses terres, du côté d'Aragon et cet abandon lui a coûté des points d'autant plus précieux que, pendant ce temps et Marco Melandri, et Max Biaggi scoraient, chacun à leur tour le maximum avec la victoire.
Comme nous vous le disions il y a quelques semaines, Aprilia revient sur le segment des scooters GT sportifs avec la commercialisation dès à présent du SR Max. Déclinés en 125 cm3 et 300 cm3, les SR Max reprennent (quasiment) à l'identique l'expression stylistique que son frère jumeau Gilera Nexus.
Après un début de saison moyen, Adrien Chareyre monte en puissance et sa victoire ce week-end en mondial de Supermoto en Andorre le démontre. Le français a mis les choses au clair au Pas de la Case en s'imposant dans les trois manches de la journée.
Après avoir annoncé l'arrivée prochaine des SR Max 125 et 300, Aprilia s'attaque cette fois au remaniement de son modèle phare dans la catégorie grande roues : le Scarabeo. Très populaire chez nos voisins transalpins (750 000 unités écoulés depuis sa première version commercialisée en 1993), le Scarabeo peine à trouver son public en France où les scooters GT règnent en maître.
Dans la longue ligne droite du tracé du Mugello, il n'y avait vraiment rien à faire contre l'Aprilia RSA d'un Nicolas Terol pas trop maladroit. Johann Zarco l'a appris à ses dépens, lui qui est parti moyennement de sa position de pointe, pour se replacer, en trois virages, et avec une belle autorité, derrière le missile de l'équipe Aspar.
Le soleil est revenu sur le tracé du Mugello et Nico Terol a également fait son retour sur la piste. Sur un site qui nécessite du moteur, l'Espagnol a fait parler la poudre avec son Aprilia en écrasant la concurrence. Ceci pour bien faire comprendre qui est le leader actuel au championnat.
Un temps orageux et des ondées éparses sur le tracé du Mugello ont fait passer la seconde séance d'essais libre du GP125 à la trappe. Certes, le plateau a pu apprécier un certain temps de roulage, mais la chasse au chrono était définitivement fermée, si bien que la feuille des temps de l'exercice n'est pas vraiment significative.
Absent du Grand Prix des Pays Bas après deux chutes qui lui a meurtri une main qu'il a fallu opérer, Nico Terol s'est rappelé au bon souvenir de tout le plateau de la 125 dès l'entame d'une étape au Mugello qui s'annonce estivale.
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