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Le patron de Ducati est un Claudio Domenicali qui a dans son cœur, son esprit, et ses gènes, une « italianité » qu’il revendique à chaque fois qu’il en a l’opportunité. Une conviction louable dans un environnement volontiers dévoué à la mondialisation tandis que l’on rappellera que la marque fait partie du groupe allemand Volkswagen. Mais le P.-D.G. a des arguments pour édulcorer ces éléments et ramener le tout sous son drapeau tricolore…

Alors que l’attention est focalisée sur une rumeur de scooter électrique chinois adoubé par Ducati, le patron de la marque Claudio Domenicali a définitivement éteint tout espoir, déjà maigre, de voir un jour une Panigale Supersport. Entendez par là une sportive cubant dans les 600 ou 750 cm3 que l’on trouve chez la concurrence. Et le P.-D.G. explique pourquoi.

Lorsque Ducati a annoncé son intérêt pour la propulsion électrique, on imaginait un futur modèle sportif, original et à la technologie avancée puisque, tout de même, la marque fait partie de l’univers Volkswagen. Le tout à moyen terme. Bref, tout le contraire de cette rumeur qui enfle sur la toile et qui propose un vil scooter aux formes insipides fabriqué en Chine…

350. 350 c'est, en toute simplicité, le nombre de victoires de Ducati en championnat du Monde de Superbike (WSBK). Hier, c'était la fiesta à l'usine de Borgo Panigale.

Le nouveau distributeur officiel Ducati dans l'Hérault a ouvert ses portes à Mauguio. Nouveaux locaux de plus de 400 m2, nouvelle équipe et nouvelle direction pour la concession Ducati Montpellier qui prend un nouveau départ.

Le Scrambler chez Ducati, c’est le trublion qui sort des sentiers battus et plus qu’une simple machine, c’est aussi une philosophie et un style de vie. Un pari réussi à Borgo Panigale qui a su coller à des bases d’approche américaines, voire anglo-saxonnes de la moto, pour les pimenter d’une chaleur latine. Un cocktail détonnant qui monte encore en degrés avec le « Custom Rumble ». Qui n’est autre que le concours international spécial Ducati Scrambler.

Après avoir pris connaissance de la résolution de la FIM, qui considère comme légal le déflecteur utilisé par Ducati lors du Grand Prix du Qatar, vient maintenant un rendez-vous très important pour l'équipe Ducati, le Grand Prix d'Argentine 2019. Historiquement, le tracé des Termas de Rio de Hondo n’a pas été favorable à l’usine de Borgo Panigale, mais cette année, les choses pourraient changer.

Claudio Domenicali, patron de Ducati, commente l'arrêt de la cour d'appel : "nous avons dépensé temps et argent. Ceux qui nous accusent de tricherie, j'espère qu’ils vont maintenant se taire".

L’affaire du déflecteur devant la roue arrière de la Ducati GP19 rendait le résultat du Grand Prix du Qatar officieux. Quatre constructeurs avaient déposé une réclamation technique contre la machine de Borgo Panigale, arguant du fait que cet accessoire provoquait un appui aérodynamique illicite avant de refroidir le pneu arrière comme les Italiens le présentaient. Les juges de la FIM ont tranché. En confortant Ducati dans ses choix et en renvoyant les plaignants à leurs chères études.

Et de trois "Red Dot Design Award" pour Ducati qui empoche cette année le prix Best of the Best catégorie Product Design lors du concours international récompensant les projets les plus séduisants en termes de design et d'innovation.