C’est comme si l’annonce était déjà affichée. En faisant les démarches dans les milieux financiers pour connaître de ce que rapporterait la vente de Ducati à son groupe, Volkswagen a envoyé un signal fort qui a aiguisé les appétits. De quoi encourager les Allemands à lâcher sa marque italienne de moto et ce d’autant plus qu’il leur faut trouver de l’argent frais pour payer les dégâts du « dieselgate ». Soit l’histoire des moteurs diesels sciemment truqués pour faire croire qu’ils ne polluaient quasiment pas…
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Chez Ducati la tradition tournait autour d’un L et l’avenir s’annonce avec un V. on le sait, l’actuelle Panigale avec son rageur twin en L a annoncé sa retraite et part en nous donnant le bouquet final d’une édition qui ne l’est pas moins. Au prochain Salon de Milan, la relève sera présentée avec un V4 qui fera le lien avec le MotoGP. Une moto qui jouera en Superbike dès 2019.
Last but not least, le tout avec un L, comme l’architecture d’un bicylindre qui a fait la réputation des ateliers de Borgo Panigale. Ceux-là même d’où sont sorties les machines estampillées d’un logo Ducati incontournable dans le monde des sports mécaniques. Du Superbike au MotoGP. Justement, c’est ce dernier qui va maintenant prendre la main en faisant entrer le premier dans l’Histoire. Une installation en grande pompe. Et pour être digne de ce Panthéon, voici la 1299 Panigale R Finale Edition. La bien nommée.
C’est sans le moindre point que Loris Baz quitte le Sachsenring. La faute à un pneu arrière qui s’est prématurément usé, ruinant ainsi une entame de course convenable. Le pilote Ducati Avintia va maintenant prendre ses quartiers d’été pour se refaire une santé morale avant la reprise à Brno début août.
En difficulté mais optimiste quant à son potentiel vendredi, Loris Baz a fait le boulot lors des qualifications du samedi pour s’inscrire à une honorable quatorzième position sur la grille de départ. Au vu du déroulé des événements, celui qui pointe comme le meilleur des deux Français en lice dans ce Grand Prix d’Allemagne ne dirait pas non à un peu de pluie pour la course de dimanche…
C’est à une très modeste vingt-deuxième place que Loris Baz a terminé sa première journée du Grand Prix d’Allemagne au Sachsenring. Pas de quoi pavoiser, donc, pour celui dont on dit que le guidon serait menacé par Tito Rabat en vue de 2018. Treizième sous la pluie de l’après-midi, le second Français du plateau a néanmoins montré que si les éléments s’en mêlaient, il pourrait jouer les troubles fêtes…
Andrea Dovizioso persiste et signe ! L’officiel Ducati a le vent en poupe, un courant ascendant qui l’a porté jusqu’aux commandes du championnat du monde depuis la semaine dernière, à Assen. Sur e tracé au nouveau bitume du Sachsenring, et par des conditions automnales, DesmoDovi a signé la première référence de ce Grand Prix d’Allemagne.
Le Grand Prix d’Allemagne s’est ouvert ce vendredi et le meeting qui annonce la trêve estivale a commencé en bravant des conditions automnales. Fraîcheur le matin mais aussi pluie l’après-midi, il ne fallait pas manquer la fenêtre de tir pour les pilotes qui souhaitaient se classer dans le top 10. Pour cela il fallait être matinal et c’est le leader du championnat du monde Dovizioso qui imprimait le tempo sur la Ducati.
Ducati a prévenu : le twin, c’est bientôt fini et il va falloir se mettre au V4. Pour quand ? Très bientôt. La preuve, le futur missile de Borgo Panigale roule déjà !
C’est une situation à laquelle on ne s’attendait pas. Après une entame de saison qui montré plus de faiblesses que d’avantages sur la nouvelle GP17 de Ducati, le revirement s’est opéré en trois Grands Prix, les trois derniers, marqués par deux victoires consécutives et le top 5 batave. Le tout au terme d’une prestation convaincante de la part d’un Dovizioso non seulement au sommet de son art mais du classement général provisoire du championnat !
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