Il ne s'agit pas d'un essai mais juste d'un petit tour de quelques kilomètres histoire de peaufiner les réglages. N'oubliez pas que la machine vient d'être montée, qu'elle n'est pas finie de roder et qu'il faut que tout soit OK pour l'essai de la semaine prochaine.
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La vie, parfois, peut se révéler cruelle. Ainsi, vous aurez beau faire des efforts pour plaire à quelqu'un qui vous a tenu des promesses, jusqu'à réviser de fond en comble votre façon de voir les choses, ce n'est pas pour autant que l'on ne vous tournera pas le dos au final, pour mieux vous laisser en plan.
Haaa les radars, les contrôles sur le bord de la route, des carrefours, les motards vêtus lambda qui sont des leurres pour mieux rabattre sur vous les cerbères prêts à vous donner la leçon voire même à vous dépouiller séance tenante du sésame rose et du fier destrier. . .
CVO, trigramme pour Custom Vehicle Operations, c'est le nid de Harley-Davidson où oeuvre la crème de Milwaukee pour sortir des modèles plus beau que nature, à des tarifs à faire perdre quelques plumes à celui qui voudrait y accéder. Pour autant, la démarche s'avère juteuse puisque jamais aucun de ces opus n'a eu à souffrir d'un désamour.
Les belles couleurs d'automne, le redoux de la saison et les derniers rayons de soleil chaud sont l'occasion de faire les dernières virées avant les premiers flocons de neige. Cela nous donnerait presque un brin de nostalgie sur l'été qui vient de s'écouler.
Les dénominations chez Harley-Davidson ont parfois l'art et la manière de semer le trouble dans les esprits. Fat Boy, Street Bob, Fat Bob, tout ça se ressemble un peu tandis qu'il faut faire le distinguo entre les familles historiques Softail et Dyna.
La gamme VRSC chez Harley-Davidson est un cas à part dans la famille de Milwaukee. Finis les formes classiques, le style vintage qui cachent des évolutions permettant aux modèles iconiques Softail, Dyna et autres Sportster de traverser les âges sans jamais prendre une ride ni donner l'impression de se remettre en question.
Lorsque l'on regarde un « Street Bob » mitonné par l'honorable et bienveillante dame de Milwaukee et qu'on le compare aux autres productions proposées ailleurs au chaland, on se demande pourquoi les autres crémeries se sont à ce point ingéniées à phosphorer sur cette question hautement existentielle: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Damoiseaux et damoiselles, ce que vous avez là sous vos yeux écarquillés n'est pas le moindre des rejetons de la noble Dame de Milwaukee déjà plus que centenaire. On peut même dire que l'on a à faire à un de ses fils les plus nobles, les plus courtisés de la gente Harley.
L'essai d'un attachant 883 Iron qui offre un morceau de choix de la légende de Milwaukee pour un prix d'ami, nous avait laissé comme un goût d'inachevé. La faute à quelques détails qui deviennent essentiels au fur et à mesure que les kilomètres s'égrènent, d'autant plus agaçants qu'ils venaient perturber un ensemble tout dédié au plaisir des sens.
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