La pluie, qui s'est invitée sur le tracé de Sepang sitôt la course de Moto 3 achevée, a bouleversé la hiérarchie dans une catégorie de Moto 2 qui s'est offert un podium inédit en Malaisie. L'occasion, pour Alex De Angelis, Anthony West et Gino Rea de sauver une saison en franchissant une arrivée prononcée au drapeau rouge à trois tours du but, en raison des conditions de plus en plus précaires.
Et de six ! Pol Espargaro enfile décidément les positions de pointe comme d'autres enfilent les perles ou comme Marc Marquez collectionne les victoires. Et c'est justement ça le problème du pilote de Sito Pons qui compte 56 points de retard sur son compatriote, reconnaissant lui-même qu'envisager une couronne mondiale cette année relève de la folie furieuse.
Comme il devient maintenant de tradition, c'est Pol Espargaro qui s'est chargé de donner le ton en ce premier jour de Grand Prix de Moto 2. A Sepang, il a suivi le feuille de route de Dani Pedrosa dans la catégorie reine pour se monter le plus matinal avant que la pluie ne vienne perturber les débats l'après midi.
Dani Pedrosa a saisi la seule occasion qui lui était donnée de profiter d'une piste sèche à Sepang, pour imposer son rythme dans cette entame du Grand Prix de Malaisie. Lors de la première séance d'essai libre du matin, l'Espagnol du HRC a donc confirmé qu'il était bel et bien l'homme en forme du moment tandis que Casey Stoner a montré qu'il retrouvait petit à petit la sienne en lui emboîtant le pas.
Voilà une décision pour le moins inattendue qui a jeté un froid dans la torpeur tropicale qui a saisi le paddock du Moto 3 en Malaisie. Le second du championnat, Maverick Vinales, a qui tout était promis en début de saison, a décidé de claquer la porte de son team Avintia Racing.
Le monde des Grands Prix à ses pieds, et celui de la vitesse moto à sa botte depuis l'annexion du Superbike, des investisseurs nationaux bichonnés au point que leur susceptibilité à l'égard de l'Argentine est prise en compte pour la mise en place d'un calendrier qui compte, au passage, quatre rendez-vous outre Pyrénées, ce n'est rien de dire qu'entre la moto et l'Espagne subsiste un lien très fort.
Jeudi 17 Octobre 2012, circuit de Nevers Magny-Cours ; pendant que les dernières voitures rejoignent leur douillette remorque, les acteurs de ce dixième Bol d'Or Classic prennent progressivement leurs quartiers dans la joie et la bonne humeur.
Ce sont les dernières décisions qu'auront prises les frères Flammini au sujet d'un Superbike qu'ils vont devoir abandonner en rase campagne à leurs rivaux de la Dorna. Des ajustements réglementaires adoubés par la FIM et qui confirment les rumeurs ourdies ça et là, et notamment cette mise en place des arrêts au stand en cas de pluie.
Ce week-end, le phénomène Marc Marquez va retrouver une piste de Sepang qui a marqué, il y a un an, un violent coup d'arrêt à sa progression qui semblait déjà irrésistible. Victime d'une violente chute sur une trace d'humidité non signalée, il a commencé à se ressentir de problèmes de vue qui se sont avérés ensuite compliqués à résorber et qui ont sûrement obéré ses chances de titres dans la catégorie.
Marc Marquez est-il le phénomène qui ouvre une nouvelle ère dans le cercle fermé des pilotes de Grand Prix ? Est-il l'extra terrestre parmi les extra terrestres qui va dynamiter, en 2013, tous les repères ? Shuheï Nakamoto, le vice-président du HRC, affirme déjà qu'il attend de lui un podium dès sa première apparition en Moto GP au Qatar.
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