Coupures de courant ou pas, Marc Marquez reste devant sur le tracé d'Aragon versus Moto 2. Il garde ses trois dixièmes d'avance pris depuis la veille et semble en mesure de dominer son sujet, au grand dam de son rival pour le titre, Stefan Bradl. L'Allemand a certes évolué jusqu'au cinquième rang, mais il reste encore loin, à une demi-seconde.
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Après les déboires électriques de la veille qui les avaient laissés au chômage technique durant une après-midi, les pilotes du Moto GP ont repris le collier ce matin à Aragon pour une heure et trente minutes d'essai libre.
Avant de partir pour Aragon, l'équipe d'Alain Bronec a eu l'opportunité de jouir d'un avant goût de la saison 2012 en faisant tourner leur inédite machine qui disputera le non moins nouveau championnat Moto 3. Celui-là même qui remplacera d'ici cinq Grands Prix le GP125.
La seule chose qu'il a daigné annoncer, c'est que son épouse et future mère de leur enfant sera introuvable dans le paddock du Motegi. Elle restera à la maison, tandis que lui sera sur sa Honda à disputer le Grand Prix du Japon.
Marc Marquez ne laissera décidément jamais aucun répit à un Stefan Bradl dans la course poursuite engagée en vue de conquérir la deuxième couronne mondiale mise en jeu dans l'histoire du Moto 2. L'Espagnol l'a fait savoir à l'Allemand de plus en plus sous pression en s'appropriant le meilleur temps de l'entame de ce Grand Prix à Aragon.
Dani Pedrosa n'a laissé le soin à personne de commencer en tête le troisième meeting du calendrier Moto GP dans son Espagne natale. Aragon a donc été son fief matinal et avec près d'une demi seconde d'avance sur le duo Lorenzo-Stoner réuni dans un mouchoir de poche, force est de constater qu'il faudra compter sur lui pour animer le Grand Prix.
Trente cinq points d'avance dans un championnat qui en est à cinq Grands Prix du but, le calcul est simple: Casey Stoner ne doit pas, en moyenne se laissait prendre plus de sept points par rendez-vous pour être certain de prendre la couronne mondiale à celui qui résiste pour ne pas la lui céder, Jorge Lorenzo.
Cette année, les Yamaha nous ont proposé des livrées vintage en l'honneur de leur cinquantenaire , ce qui a égayé quelque peu le paddock de l'élite. Mais à part ça, et si on enlève les quelques initiatives nationales de pilotes heureux d'évoluer sur leur terres, on ne peut pas dire que la couleur du plateau ait fondamentalement évolué sur la grille de départ du Moto GP.
Cette question brutale mérite d'être posée après des tests en Superbike sur le tracé de Misano peu reluisants. Certes, l'Espagnol découvrait à cette occasion une BMW S 1000RR aux mensurations d'un James Toseland contraint à la retraite par une vilaine blessure à un poignet; Et puis il n'était pas là pour faire claquer un chrono en prenant tous les risques alors qu'il venait d'être seulement « prêté » par un team LCR dont il est l'unique représentant en Moto GP.
On s'est beaucoup penché sur le sentiment des ténors du Moto GP au sujet de l'organisation du Grand Prix du Japon. Mais au final, on ne s'est pas franchement préoccupé de l'avis du seul Japonais engagé dans la catégorie reine. Hiroshi Aoyama est celui-là, et ce dont on parle c'est de son pays, de sa plaie béante, du cataclysme dont il devra se relever.
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