De l'autre côté de la Manche, on serait en droit de s'approprier la maxime qui veut que celui qui aime bien, châtie bien. C'est ce que l'on pourrait en effet conclure à la vue de ce sondage organisé par le magazine Bike, qui a une certaine aura en Grande Bretagne.
La saison de Superbike n'en est pas encore à sa moitié, que, déjà, les rumeurs vont bon train sur l'échiquier possible du prochain exercice en 2008. En premier lieu, tout dépendra de la capacité des organisateurs de FG'Sport à concilier les marques participantes au championnat, et qui bloquent actuellement sur la réglementation technique au sujet de l'entrée, ou non, de la Ducati 1098.
La manifestation se veut comme le juge de paix sur la véritable valeur des sportives proposées sur le marché. Italiennes, anglaises et japonaises ont ainsi été disséquées et essorées par un aréopage de motards faisant autorité en la matière.
Ils se sont tournés autour pendant l'intersaison, cette fois, ils ont bel et bien décidé de sceller leur sort. L'un pour un retour avec sa structure ex-Petronas mis au repos forcé, l'autre pour mettre encore un peu plus le doigt dans l'engrenage d'une discipline qui, pourtant, est à la croisée des chemins.
Les marques de motos françaises sont trop rares pour les ignorer, et c'est pourquoi je fais ce retour sur cette réalisation française de la marque Tucson. Cette Veloce 650, sur base moteur de Suzuki SV 650 (modèle à carburateur) est un très très beau café racer tout d'aluminium vêtu.
GiMotorsports est une écurie italienne née de la passion pour les courses d'un homme : Luigi D'Esposito, elle est donc présente sur les pistes depuis 1990. Le Team a assuré une présence constante dans les championnats mondiaux et italiens Supersport, SuperBike et SuperStock, bénéficiant, du fait de son sérieux, des partenariats avec les plus grands constructeurs : Bimota, Yamaha et MV Agusta depuis 2005.
Elle arrive la nouvelle évolution d'une F. 4 que MV Agusta décline avec bonheur. De l'autre côté des Pyrénées et de l'autre côté des Alpes on a été bien attentif au phénomène pour mieux nous rappeler avec ces images que sa présentation presse a eu lieu le 27 de ce mois sur le circuit de Monza.
Le Superbike revient sur le Vieux Continent après un périple Outre mer qui l'a amené au Qatar et en Australie. Deux premiers rendez-vous sous la forme de quatre manches disputées et un double vainqueur, en la personne de Toseland, de fait leader du championnat.
Voilà une moto qui ne devrait pas manquer de défrayer la chronique. Dans un environnement socio-culturel qui a sacrifié son libre arbitre pour une confortable aliénation de ses responsabilités sur l'autel d'un politiquement correct inhibant, voilà que MV Agusta arrive avec un message dérangeant et subversif : « je fais et je vends une moto qui monte jusqu'à 312 km/h et j'en suis pas peu fier ».
Engagé sur plusieurs fronts cette saison, MV Agusta a débuté son exercice dans le plus ambitieux de ses paris, le mondial Superbike. Avec une F4 1000 R soutenue par des moyens essentiellement privés, l'Autrichien Christian Zaiser a fait pour le mieux au Qatar. Et le bilan, pour une première, est encourageant.
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