Le Grand Prix du Japon pointe à l'horizon et demain matin, les premiers temps seront tombés. Avant le début des hostilités, un petit point sur les données après une épreuve seulement de disputée. En Moto GP, on s'attend à un nouveau duel entre Rossi et Stoner tout en espérant au moins un troisième larron pour bousculer la tradition.
Il a régné sans partage sur le tracé du Motegi de 2005 à 2007. C'était avec une Ducati, mais même avec une Suzuki, on peut le considérer comme un spécialiste du Grand Prix du Japon.
Lavilla à la recherche d'un guidon et Lanzi annoncé comme la surprise du meeting, les travées du mondial Superbike seront animées à Assen, ce week-end, par les laissés pour compte du début de saison.
Carmelo Ezpeleta, l'inoxydable patron et cheville ouvrière de la Dorna, organisation aux commandes du Moto GP, va profiter du passage de son paddock au Japon pour s'en aller faire ses courses auprès des quatre constructeurs japonais.
La réduction du temps passé en piste a été la toute première mesure anti-crise que le Moto GP a prise pour assurer sa survie en ces temps économiques troublés. Partant de l'équation basique que celui qui tourne moins dépense moins d'argent, la formule a paru de prime abord aussi simple qu'incontournable avant que les variables d'ajustement enfantées par la pratique ne viennent ébranler les certitudes théoriques.
Son début de saison a officiellement eu lieu à Valence, mais sportivement, il débutera véritablement ce week-end à Assen. Notre pilote du 1000 Superstock, Loïc Napoleone a ainsi eu maille à partir en Espagne avec sa Suzuki K9 d'un team Celani qui n'avait pas encore cerné tous les paramètres techniques de cette nouvelle génération de la GSX/R.
Alors que Ryan Villopoto s'imposait en catégorie reine, les jeunes pilotes du championnat de la cote Ouest se retrouvaient après avoir laisser la place à leurs homologues de la côte East. Le titre n'est pas joué dans cette catégorie et avec 3 points de retard, Jack Weimer peut encore espérer devancer Ryan Dungey.
En Superstock, la course a été disputé jusqu'au dernier instant pour se terminer avec un écart de 21'' après 24 h de course. C'est finalement la Suzuki n°72 du Junior team qui s'impose. Malgré 2 chutes, elle a réussi à revenir au avant poste pour finalement prendre la tête à 30 minutes de la fin de course.
Après des essais difficiles liés à un développement de la moto tardif, le SERT a toujours été mis en difficulté. Partie de la 6e place et un temps en tête, les 3 pilotes de la Suzuki n°1 ont également perdu la seconde place à quelques heures de la fin de course en raison d'une chute de Veneman au raccordement.
La Suzuki n°1 du SERT est pour le moment crédité d'un 1'38''531 synonyme de 4e place sur une grille qui n'a rien d'officiel puisqu'il faudra, pour les 10 premiers équipages, passés par la Superpôle demain en fin d'après midi. Dominique Méliand nous donne son sentiment à l'issu de cette 1ère séance.
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