Il a de nouveau été contraint de laisser filer son illustre équipier au championnat, mais il n'a lâché que cinq points qui portent néanmoins à présent son passif à trente unités, à quatre Grands Prix de la fin de saison.
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Il était arrivé à Misano, circuit à un peu plus d'une vingtaine de kilomètres de son village de Tavullia, avec la haine de son erreur commise une semaine plus tôt de l'autre côté de l'Atlantique. Bévue qui avait fait fondre de moitié son avance au Championnat du Monde sur son coriace équipier et de fait rival Jorge Lorenzo tout revigoré par l'opportunité.
C'est un Colin Edwards pour le moins furieux qui a quitté le circuit de Misano après, il est vrai, s'être fait flanquer par terre par un Alex De Angelis optimiste dès les premières courbes du Grand Prix de San Marin engagées.
Auteur de la position de pointe, le Belge Vincent Lonbois n'a pas lâché le morceau face à un Petrucci qu'il ramarre au championnat petit à petit. La partie a été moins facile que pour son compatriote des Stocks 1000, Xavier Simeon, mais le résultat est là, une victoire.
Suivant la logique appliquée depuis le début de ce meeting du mondial Supersport sur le tracé du Nürburgring, et même depuis cette seconde partie de la saison dans la catégorie, Cal Crutchlow s'est baladé pour remporter une nouvelle victoire qui lui donne à présent vingt deux points d'avance sur son dauphin, à trois étapes du but.
Sur une piste sèche, les deux prétendants au titre se sont bel et bien affrontés dans le massif de l'Eifel et c'est Ben Spies qui est sorti vainqueur de ce premier combat de titans. L'Américain a patiemment construit sa course avant de porter l'estocade sur la Ducati Xerox qui a ensuite déployé toute son énergie dans la contre-attaque.
La morale de la fable sied parfaitement à l'épilogue de ce Grand Prix de San Marin qui a été dominé de bout en bout par un Valentino Rossi à l'aise, qui a su observer ses adversaires pour mieux les contrôler. Sur le podium, il arborait encore les grandes oreilles de l'âne, mais il avait de magnifique manière effacer sa bévue américaine d' il y a une semaine.
Valentino Rossi n'a pas fait dans la dentelle lors de la séance de réchauffement du Grand Prix de San Marin en maitrisant parfaitement cette piste de Misano qui pourrait bien cet après midi lui offrir une victoire à domicile.
Tout heureux de sa sixième position de pointe de l'année, qu'il doit, dit-il, avant tout à la dextérité de son équipe à changer dans les dernières minutes ses pneus pour un ultime tour rapide, Valentino Rossi a aussi parlé de Ducati et de la saison 2010.
Alex De Angelis sera-t-il celui qui aura finalement le guidon de la Yamaha tant convoitée en location chez nos Gaulois de Tech3 ? Cela semble bien parti d'après les confrères espagnols qui voient le san marinais s'installer aux côtés d'un Colin Edwards solidement ancré chez les trois diapasons.
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