Hier au firmament, c'est un dur atterrissage sur le plancher des vaches au pays de la corrida qui attendait Valentino Rossi aujourd'hui. Le truc trouvait le premier jour dont se réjouissait Davide Brivio n'a visiblement pas fonctionné ou s'est perdu dans la nuit, puisque celui qui est venu à Jerez pour remporter sa première victoire de la saison ne partira même pas d'une première ligne qui plus est commandée par son équipier, leader actuel du championnat.
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Leader du championnat après deux courses, ayant remporté l'un d'elle, au Japon, et à présent installé à la position de pointe du Grand Prix d'Espagne qui s'élancera demain, Jorge Lorenzo est dans une spirale pour le moins positive qui attise les regards du paddock.
Sixième et onzième le premier jour, c'est finalement à la septième et à la quatorzième place que s'élancera le duo Tech3, avec un Colin Edwards plus que jamais en chef de file et qui s'agace d'avoir pris la mauvaise voie pour les réglages alors que la dernière libre matinale laissait pourtant augurer une bien meilleure qualification.
Et de deux pour l'Espagne à domicile avec cette pole d'un Lorenzo qui confirme lui aussi, comme Julian Simon en 125, sa bonne forme affichée dès ce matin du second jour à Jerez. Taciturne la veille, le vainqueur du Grand Prix du Japon et leader actuel du championnat a fait honneur à son statut et s'est fait d'autant plus plaisir qu'il a battu son compatriote Pedrosa.
C'est à une toute autre séance que s'attendait le nouveau leader du championnat du monde en arrivant sur ses terres de Jerez.
Durant toute cette première séance libre du vendredi, sa domination n'a jamais été contestée et Valentino Rossi a donné une impression d'aisance désarmante, accélérant le rythme à sa guise, face à une concurrence incapable de donner le change.
Valentino Rossi n'a pas fait dans la demi-mesure lors de la première séance d'essai d'un Grand Prix d'Espagne qui profite pour le moment d'un joli soleil inondant le site de Jerez.
Lors de la conférence de presse d'avant Grand Prix et au milieu des pilotes espagnols, Valentino Rossi a mis l'ambiance en affirmant sans sourciller qu'il n'hésiterait pas à produire sur Jorge Lorenzo la même manoeuvre musclée qu'il avait sortie contre Sete Gibernau dans le dernier virage du dernier tour de la course de 2005.
C'est le trublion de ce début de saison. Quatre superpoles, quatre victoires et une seconde place en huit courses disputées, ses premières en mondial Superbike, voilà un bilan a priori idyllique. Sauf qu'au passif, on compte aussi trois abandons, si bien que Ben Spies pointe déjà à soixante longueurs du vieux loup Haga.
Revivez dès maintenant les très chaudes empoignades du mondial Superbike mais aussi les batailles rangées d'un 600 Supersport qui n'a pas été en reste, que le beau week-end d'Assen nous a réservés. Des courses enthousiasmantes et viriles où tout ne tient qu'à un fil.
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