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Un affrontement entre une boite à roues et une moto qui envoient toutes les deux du bois, ça faisait bien longtemps qu'on n'en avait pas vu. Mais ça, c'était sans compter sur Rico et Nico, deux potes BM'istes qui se posaient une question de la plus haute importance. . .
Si Aprilia vient de lancer son Tuono V4 et ses 167 chevaux, chez Paris Nord Moto, on trouvait les canassons pas assez fournis. Du coup, du coté de l'atelier, on s'est creusé la tête pour mettre sur les roues une Aprilia V4 Street. . . . avec une plastique, particulière.
Un trail Multistrada qui sort des sentiers battus dans tous les sens du terme, un custom Diavel diabolique au premier comme au second degrés, des roadsters Monster depuis longtemps remaniés, il n'y a plus qu'à toucher à la chose sacrée sportive pour qu'à Borgo Panigale on ait fait totalement sa révolution.
Le circuit du Mugello aura décidément profité ces derniers jours de ce qui se fait de mieux en matière de moto en Italie. En effet, alors que les hommes de Ducati travaillaient sur la GP11 du Moto GP, ceux de Noale mettaient sur la piste les dernières évolutions d'une RSV4 qui doit se refaire une santé sur le tracé de Monza qui sera le théâtre de la prochaine manche de championnat Superbike.
A l'occasion du 75ème Bol d'Or qui se courait les 16 et 17 avril dernier sur le circuit de Nevers Magny-Cours, tous les pilotes du Challenge Protwin s'étaient donné rendez-vous pour une première confrontation. Dés le vendredi matin, une première séance d'essais qualificatifs de 25 minutes permet de voir si les outils sont bien affûtés, et de juger l'état des troupes.
Si pour Voxan ou pour Moto Morini l'histoire s'est arrêtée (ou presque) après une longue bataille, celle de la marque Buell est étonnante. Après s'être rapproché d'Harley-Davidson, Buell s'est fait dégager comme une vieille chaussette lorsque la crise est apparue, en 2009.
Ce début de saison n'est décidément pas facile pour une usine Aprilia écartée entre une RSV4 pas tout à fait en grande forme et un Max Biaggi fébrile, ceci sans compter sur ce que l'on qualifiera de malentendu avec les commissaires techniques sur la pompe à injection de la moto du champion du monde à Assen.
C'est l'étonnant épilogue de ce rendez-vous du Superbike à Assen. Une histoire presque passée sous silence. Sauf que le fin limier des paddocks et grand sage du milieu Philippe Debarle a relevé, dans les colonnes des amis de Sport-Bikes, que le contrôle technique effectué par les commissaires sur la RSV4 de Max Biaggi avait tout simplement conclu à la non-conformité de la machine !
Lors de la première manche il a fallu se contenter d'un podium en gérant un souci d'adhérence. Mais le tir a été rectifié dès la seconde, remportée avec la manière, en résistant à la pression d'un Max Biaggi plein de bonnes intentions qui s'est vu pourtant remettre à sa place en vue du drapeau à damiers.
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