Moto 2: Michaël Bartholemy lance une histoire belge
Qu'on se le dise, le sémillant Michaël Bartholemy, celui-là même qui a accompagné l'aventure Kawasaki jusqu'à son terme en Moto GP, est de retour dans le paddock des Grands Prix. Absent des débats l'an dernier et de la structure Hayate élevée sur les cendres d'un Ninja qui s'était fait un harakiri hivernal, l'homme s'est rappelé qu'il avait un accent ostentatoire et sympathique pour s'en aller chercher la bannière belge et la planter parmi l'élite de la vitesse moto. Car c'est bel et bien un projet belge qu'il a décidé de mettre sur pied avec son compatriote Didier De Radigues. Et à l'écouter, ça n'a rien d'une blague:
Michaël te voilà de retour avec l'enseigne Marc VDS Racing Team. Peux tu nous en dire plus sur elle ?
Elle porte le nom de son fondateur, Marc Van Der Straten. C'est un homme qui connait très bien la course car il s'implique depuis les années 70 dans le sport-automobile, notamment au travers des courses de GT. D'ailleurs, en 2010, il continuera à s'occuper d'une Ford GT 40, il participera au championnat GT3 et il fera même du Rallye Raid.
Cela fait beaucoup d'activités en automobile. Alors pourquoi cette soudaine passion pour la moto ?
Avec Didier De Radigues, nous l'avons convaincu de se lancer dans l'aventure du Moto 2. C'est une nouvelle catégorie qui débute en 2010 et il faut être présent dès le début d'une discipline si l'on veut s'y imposer rapidement. Et puis c'est quand même l'antichambre du Moto GP.
Est-ce à dire que, déjà, vous n'avez pas l'intention d'en rester là ?
Clairement, on veut faire du Moto 2 en 2010, gagner en 2011 et être en mesure de monter en Moto GP en 2012, lorsque celui-ci sera prêt à revenir aux 1 000cc.
Oui mais concrètement, à quoi va ressembler le Marc VDS Racing Team ?
C'est encore bien trop tôt pour le dire. J'ai été à Valence pour les essais du Moto 2. On n'est pas encore fixé sur le châssis, j'ai pris contact avec tout le monde, y compris avec Tech3. J'ai discuté avec Dunlop. Tout ça est encore trop frais pour fixer des choix. On commence à peine à se mettre en place.
On ne saura donc encore rien sur le ou les pilotes ?
Non, non. Bien sûr, le côté belge du projet sera pris en compte. Depuis Olivier Liegeois, la Belgique s'était faite discrète en Grand Prix. On est là pour réveiller tout ça.
Carmelo Ezpeleta a affirmé qu'aucun candidat supplémentaire à la liste des engagés produite à Valence ne serait retenu sauf désistement. Tu es malgré tout certain de ta participation ?
Carmelo Ezpeleta nous a assurés d'une place sur la grille. La deuxième n'est pas encore déterminée. Mais on a bel et bien une place.
Travailler avec des compatriotes, ça doit te donner une motivation supplémentaire non ?
C'est top, je suis très heureux. Les éléments du team sont des gens connus pour leur fidélité et le faire avec Didier, c'est génial. Je suis content de revenir sur de si bonnes bases.
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