Moto GP - Australie: En Grand Prix aussi la météo fait des siennes

Le temps qu'il fait n'a décidément de cesse de faire des dégâts collatéraux. Sous nos latitudes, les flocons font trembler d'effroi le gouvernement, mais sous d'autres cieux, la colère du ciel ne laisse aucun répits aux organisateurs de Grand Prix. Prenez le cas de l'Australie. En vingt et une édition, la manche de l'élite de la vitesse moto s'est effectuée par quinze fois en période d'hiver austral. Avec les risques que ce genre de saison comporte: une météo pourrie !

Un écueil qu'a fortement regretté cette saison le plateau du Moto GP qui a été contraint de retarder son entrée en scène à cause d'un déluge. Un point qu'a notamment regretté Valentino Rossi et qui a convaincu Carmelo Ezpeleta d'inscrire dès 2012 Phillip Island en début de championnat. Soit à un moment bien plus clément.

Seulement voilà, ce n'est pas si simple. Il faut d'abord en parler au Qatar qui tient à être l'épreuve inaugurale du Moto GP en pleine nuit. Et ensuite, il faut convaincre les organisateurs australiens, pas fâchés de voir leur pays avoir encore une activité de sports-mécaniques dans une période où le Superbike et la Formule 1 sont déjà passés.

Des tergiversations qui paraissent néanmoins agacer le boss de la Dorna qui vient de monter en température en annonçant ni plus ni moins qu'une radiation pure et simple de l'Australie au calendrier 2012 ne lui causerait pas plus de souci que ça. De quoi souffler le chaud et le froid. Le climat, toujours !