Moto GP - Capirossi: "Les 500 étaient plus sélectives"
Ce n'est pas parce que son surnom a été un moment « CapiTrex » que Loris Capirossi est pour autant le dinosaure du plateau Moto GP. Bien qu'avec sa trentaine bien sonnée et sa longue expérience des Grands Prix, il ne peut cacher qu'il fait partie des vétérans du paddock. Ceci dit, il a l'appétit toujours aussi aiguisé et après avoir vu rouge Ducati pendant plusieurs saisons, il compte bien connaître encore l'ivresse de la victoire à l'entame d'une période bleue Suzuki.
Pour le meeting de Jerez prévu ce week end, Loris est optimiste avec des évolutions mécaniques et électroniques validées depuis la dernière manche au Qatar. Même s'il faudra faire encore avec des Bridgestone pour le moment en dessous du niveau des Michelin en qualification : « Nous avons un si gros problème avec le pneu arrière, que nous ne montons pas de pneu avant de qualification. Mais si je mets la moto à ma main, je suis certain de me battre pour les avant postes, ce que je veux faire au plus vite. »
Et ces jeunes freluquets qui lui donnent parfois la leçon ? L'ancien parle : « Ils sont très forts, mais le pilote fait moins la différence qu'avant. Si nous retrouvions nos 500 avec les pneus actuels, nous serions dans les chronos des 800. Mais très peu arriveraient à le faire. Les 500 étaient autrement plus sélectives. »
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