Moto GP: De l'eau dans le gaz entre Martinez et Suzuki
Le projet qu'Aspar Martinez tente de monter pour arriver en Moto GP semble prendre des airs d'Arlésienne. Déjà, l'an passé, il était attendu pour cette saison avec une Suzuki, avant de battre en retraite au grand dam d'une Dorna qui aurait bien vu une troisième GSV-R égayer son plateau certes de qualité, mais cruellement famélique.
Qu'à cela ne tienne, c'était reculer pour mieux sauter et au lancement du présent championnat, l'ombre de cette troisième machine d'Hamamatsu gérée par les Espagnols s'était de nouveau étendue pour l'exercice 2009. Sauf que du côté de Martinez, le doute a refait son apparition, marquant d'un nouveau point d'interrogation cet ambitieux projet.
La pierre d'achoppement semble résider dans le tarif prohibitif demandé par Suzuki pour l'opération. « Suzuki nous demande trop cher » déclare Gino Borsoï, converti en directeur sportif. « Si les tarifs ne baissent pas, nous irons discuter ailleurs. Nous ne l'avons pas encore fait, mais nous pouvons le faire très vite si les choses n'évoluent pas. »
Certes, mais avec déjà quatre Ducati, autant de Yamaha et une usine Honda qui veut réduire sa voilure, les options ne sont pas légion pour Aspar. Sauf à penser à Kawasaki qui n'a jamais vraiment adhéré à l'idée de multiplier ses motos sur la grille.
Sinon, côté futur pilote, Alvaro Bautista tiendrait la corde, à condition qu'il brille dans son actuel championnat 250. Un titre serait le meilleur alibi. Par contre, les bruits laissant entendre des négociations avec Nieto ont été démentis, alors que Ben Spies n'est même pas cité. Voir pire: « Pour le moment » précise le même Borsoï, « nous ne savons pas vraiment qui sera le pilote. Mais clairement, ce serait pas mal s'il était espagnol». Schwantz a du pain sur la planche pour caser son poulain.
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