Moto GP - France Exclu Caradisiac Moto: Le Président de la FFM, Jean Pierre Mougin, prend position sur Caradisiac Moto
La Fédération Française de Motocyclisme vient officiellement de prendre position sur la polémique créée par la FFSA sur l'appellation du rendez vous Moto GP sur nos terres au Mans. Rendez vous, qui, selon elle, n'aurait pas le droit de s'appeler « Grand Prix de France ». Une conjoncture qui trouve sa source dans un courrier expédié sur ce thème par le Président de la fédération automobile Nicolas Deschaux à Claude Michy, chef d'orchestre de l'événement, qui a entraîné une réponse de ce dernier en ligne ICI.
La FFSA a fait savoir LA son sentiment sur cette situation. Il ne manquait plus que celui de la FFM, ce qui vient d'être fait par la voie de sa plus haute autorité, son Président Jean Pierre Mougin, qui a directement appelé votre humble serviteur.
Dans un premier temps, M. Mougin confirme bien l'existence d'une missive de M. Deschaux écrite dans un style pas le moins du monde amical à l'adresse de M. Michy et très explicite quant aux menaces de poursuite. Par ailleurs, M. Mougin exprime son étonnement face à cette initiative, faite sans aucune concertation alors que des relations régulières ont lieu entre les deux fédérations.
Dans un second temps, le Président fait un rappel historique. La Formule 1 n'a pris officiellement le nom de « Grand Prix de France » qu'en 1967. Jusqu'en 1966, il s'appelait « Grand Prix de l'Automobile Club de France ». Pendant ce temps, l'appellation « Grand Prix de France » était en vigueur dans la moto depuis 1949 et c'est en 1951 que le premier « Grand Prix de France » de vitesse a vu le jour en ces termes précis.
Du fait de cette antériorité historique, les droits dont se réclament la FFSA ne sont pas légitimes. Les dispositions évoquées de 1984 confirmées en 2003 ne concernent que la forme figurative. Et au regard des messages promotionnels de l'épreuve de Moto GP à venir, il n'y a pas de « troubles illicites », le commun des mortels étant parfaitement capables de comprendre qu'il s‘agît bien là de moto et non de Formule 1.
M. Mougin apporte son soutien à M. Michy et espère que la raison l'emportera dans cette triste histoire. Car l'essentiel est d'abord de défendre l'intégralité d'un sport mécanique national qui ne jouit pas de l'aura et de l'affection que ses corollaires connaissent en Espagne ou en Italie. Que ce soit pour l'auto ou la moto. L'intelligence commande donc de se serrer les coudes au nom de l'intérêt général. Ceci dit, ainsi que le Président nous l'a confirmé, « si procès il y a, nous irons. »
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