Moto GP - Grande Bretagne: Le bilan de la première journée
Pour peu, il aura presque été une journée pour rien ce vendredi passé à jouer au chat et à la souris avec la pluie sur le tracé de Silverstone. Par des conditions mitigées entrainant un rythme erratique des deux séances d'essai libre, les pilotes du Moto GP ont avancé à tâtons dans leur quête des meilleurs réglages possibles.
Casey Stoner a fini par prendre la tête de la hiérarchie sur le bitume sec de l'après midi, mais l'Australien l'avoue lui-même, il n'a pas appris grand chose, sauf le fait que la piste s'est bosselée, ce qu'il n'a pas manqué de critiquer. Dani Pedrosa, quant à lui, est encore plus bougon, pestant conte ces nouvelles gommes Bridgestone à présent imposées et regrettant son forfait de l'an passé pour cause de blessure qui le contraint à reprendre ses marques.
Chez Yamaha, on ne profite guère de cette situation flottante. Sous la pluie, Andrea Dovizioso est en confiance, au contraire d'un Jorge Lorenzo qui avoue ne pas l'avoir encore trouvée. Cal Crutchlow ne se satisfera pas de cette entame en demi-teinte sur ces terres si bien qu'il n'y a qu'un Ben Spies en mesure d'afficher un marge sourire. Menacé au sein du team officiel par une forte concurrence, le Texan ne se pose plus de questions et malgré une chute le matin, il a réussi sa séance de l'après-midi avec le second temps. Moins menacé, mais avec la même trajectoire journalière, Alvaro Bautista a fait parler la poudre pour s'inviter, avec sa Honda Gresini, sur la première ligne virtuelle.
Et quid de Ducati ? Les rouges ont parfaitement démontré la théorie exposée par Valentino Rossi qui veut que leur avantage sur le mouillé se transforme en handicap sur le sec. Et c'est d'ailleurs Vale lui même qui s'est chargé de la démonstration. Premier le matin sous l'averse, il était dernier des prototypes après le déjeuner sur le bitume asséché. Un grand écart qu'a su néanmoins éviter un Nicky Hayden définissant une fois encore le cap à suivre pour les rouges.
Un mot des CRT. Randy De Puniet en a de nouveau la maîtrise. Mais il s'agira, pour le Français de la garder jusqu'à dimanche soir. Celui qui a le plus souffert dans la catégorie est Colin Edwards qui a maille à partir avec une Suter-BMW rétive à l'air britannique. Ils seront vingt à poursuivre le meeting puisque Karel Abraham a sagement décidé d'en rester là et de se refaire une santé.
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