Moto GP - Japon: Les écuries ont toujours eu l'intention d'aller au Motegi
La commission d'enquête indépendante commandée par la Dorna et la FIM a donc parlé, et elle a affirmé que la situation sanitaire au Japon était suffisamment sûre pour que l'on y organise un Grand Prix de Moto GP. Le rendez-vous avec le Motegi, début octobre, aura donc lieu, et ce malgré les positions fermes de deux pilotes à ne pas s'y rendre : Casey Stoner et Jorge Lorenzo.
« Je ne vais pas y aller » avait insisté l'Australien avant de partir pour Laguna Seca. « Chaque pilote peut prendre sa décision personnelle sur ce qu'il veut faire. Comme je l'ai dit, je n'y vais pas, peu importe les informations que l'on va nous fournir. J'ai déjà pris ma décision. » On ne peut pas être plus clair ! Quant à Jorge Lorenzo : « Ma décision, je l'ai prise il y a longtemps et j'ai gardé la même. Je ne suis pas actif dans ces démarches visant à ne pas aller au Japon, parce que j'ai pris ma décision il y a longtemps. Par ailleurs, peut-être 90% des pilotes Moto 2 ont signé un papier en marge de la dernière course pour dire qu'ils ne se sentent pas à l'aise à l'idée d'aller au Japon. »
Car en coulisse, on cherche à fédérer pour présenter un front du refus qui aurait valeur de boycott. Une démarche à risque pour des pilotes dont la plupart sont sous contrat avec des constructeurs japonais ou avec des écuries qui ont des relations très étroites avec eux. D'ailleurs, Mike Trimby, de l'IRTA, soit l'association des teams, n'a pas fait de mystère sur MCN à propos de la position favorable de ses troupes sur la tenue du Grand Prix du Japon : « Nous avons toujours eu l'intention d'aller au Japon. Nous ne nous sommes jamais réunis sur le sujet, mais tous les chefs d'écurie avec qui j'ai discuté m'ont déclaré qu'à moins qu'on leur présente des preuves flagrantes de dangerosité, ils iraient au Japon. A moins que quelqu'un nous apporte un document écrit nous précisant que ce n'est pas sécurisé, il n'y a pas de raison valable pour ne pas y aller. »
Or, si un document est actuellement en cours d'acheminement, c'est pour affirmer que la situation au Motegi est viable. Une conclusion qui ne surprend pas le Sieur Trimby : « J'aurais été particulièrement étonné de lire des arguments mentionnant un quelconque danger. Ce n'est pas une découverte pour le paddock. Il suffit de se tenir à l'écoute de ce que dit le monde sur la situation au Japon. Ou alors le gouvernement japonais, les gouvernements limitrophes et l'organisation mondiale de la santé sont des menteurs. »
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