Moto GP: Michelin a-t-il encore un avenir parmi l'élite ?
Au lendemain de ce Grand Prix de la République Tchèque, force est de constater que tout n'est que désolation dans le clan Michelin. L'enseigne qui, il n'y a pas si longtemps, était la référence absolue en matière de pneumatique parmi l'élite de la compétition moto, a d'abord vu sa suprématie s'effriter l'an passé avant que cette étape de Brno ne porte un coup majeur dans les fondations même de l'édifice clermontois.
Tout juste en mesure de se classer dans les dix premiers pendant des séances d'essai tout autant sèches que mouillées, les Auvergnats ont dû laisser les huit premières places du dernier Grand Prix à son rival Bridgestone. Un concurrent qui a maintenant remporté neuf courses sur douze disputées cette saison.
Les mots très durs des pilotes qui ont eu à subir les gommes du bibendum pendant ce calvaire de Brno ne sont pas les moins anodins des signes que c'est la pérennité même de la marque au sein du Moto GP qui va se jouer durant les prochaines courses. Quid en effet de Michelin si, après Rossi, le HRC déserte son camps, comme semble le souhaiter de toutes ses forces Pedrosa ? En attendant, Jean Philippe Weber ne pouvait que faire le dos rond au sortir de cette débâcle sur le front de l'Est :
« Avant tout, nous remercions nos pilotes et nos partenaires pour le travail qu'ils ont accompli pour essayer de nous aider. Nous sommes sincèrement effondrés du comportement de nos pneus et des résultats obtenus. Nous savons que nos pilotes ont connu les pires difficultés car ils étaient les victimes de leur pneu avant dès le vendredi et cette situation a perduré pendant la course."
"Maintenant, il nous faut comprendre quelles sont nos difficultés face à ce genre de piste et les résoudre. A présent, nous faisons notre maximum pour préparer Misano qui est un autre type de circuit et un défi différent. » Qu'il n'est plus possible de perdre à nouveau.
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