Moto GP - Qatar: Bridgestone est inquiet
D'une année sur l'autre, c'est une équation qatarie bien différente que doivent résoudre les manufacturiers du Moto GP pour offrir à leurs partenaires les produits les mieux adaptés pour chasser le chrono. En 2007, Stoner a remporté une retentissante victoire sur une piste écrasée par un soleil chauffant le bitume à 45° et par un taux d'humidité de 11%. Cette fois, c'est sous un ciel étoilé que se déroulera la course refroidissant le tracé à 15° et humidifiant l'air à 75%. Toseland a même tourné avec un dispositif contre la buée sous le casque. Autant dire un autre univers.
Les derniers tests effectués ont révélé que ce rendez vous inédit avait tout du piège pour les pneumaticiens et persuadé Bridgestone qu'à ce stade, l'étiquette de dindon de la farce était prête à lui être collée. Pour mémoire, Lorenzo et Toseland n'ont pas été loin de coller la seconde à Casey Stoner.
C'est donc la mobilisation générale chez des Japonais fiévreux qui n'ont eu de cesse d'analyser les données pour fabriquer les gommes qui effaceront les doutes. Il ne faudra pas se louper car les 18 pneus avant et les 22 « arrière » seront choisis réglementairement dès Jeudi. Le verdict de la piste ne viendra donc qu'a posteriori.
Chez Michelin, on est bien sûr plus serein. Le Bibendum semble avoir déjà saisi les subtilités de ce premier Grand Prix. Néanmoins, on n'a pas chômé non plus du côté de Clermont Ferrand puisque selon l'aveu même de Jean Phillipe Weber, « 30% des pneus que nous allons amener ont été fabriqués après l'étude des essais. » Cette saison, comme l'an passé, le débat sur les gommes fera rage en Moto GP.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération