Moto GP: Toseland ne se fait pas que des amis
Si l'on peut dire que James Toseland a réussi son entrée dans le monde du Moto GP, on peut aussi constater qu'après deux Grands Prix, ça ne s'est pas fait sans dégâts collatéraux. Dans ce peloton de très bons pilotes, se faire sa place n'est pas facile. Et se l'approprier alors que l'on ne bénéficie pas d'une machine d'usine relève de la mission des plus ardue. Dans ces moments là, le pilote prend ses responsabilités, ce qui ne plaît évidemment pas forcément aux autres.
Il est vrai que le double Champion du Monde Superbike n'a pas laissé sa part aux chiens lorsqu'il s'est agit de partir au combat. Au Qatar, Lorenzo l'avait fait remarquer sans en rajouter néanmoins, étant fin connaisseur en la matière. Mais en Espagne, les deux pilotes Suzuki ont moins apprécié le style de l'Anglais. Capirossi a ainsi gentiment averti: « Je ne me plains pas à proprement parlé, car je l'apprécie comme pilote. Mais il doit savoir qu'il ne doit pas recommencer certaines choses avec moi. »
Vermeulen, quant à lui, a plutôt décidé d'adopter la tolérance zéro. Car l'Australien, aussi issu du Superbike, a encore moins apprécié les manoeuvres du pilotes Tech'3 que les autres: « Lorsqu'il m'a dépassé, il a touché mon genou et le guidon. Sur la grille, il y a beaucoup de très bons pilotes. Si tu les respectes, ils te rendent ce respect. Sinon, il faut d'attendre à ce qu'ils te fassent ce que tu leur fais. »
Ces échos sont bien sûr arrivés aux oreilles de Toseland qui a déclaré qu'en Espagne, « je ne pouvais dépasser personne dans les lignes droites, alors je l'ai fait là où mon matériel me le permettait. » Avec le nouveau moteur Yamaha en dotation pour Estoril, James devrait commencer à améliorer ses relations avec ses collègues.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération