Moto GP - Yamaha: Toseland cherche une porte de sortie
Des difficultés à s'adapter à sa nouvelle M.1 équipée en Bridgestone, des débuts douloureux tant du point de vue du chronomètre que physiquement avec ce nouvel ensemble technique, et, pour couronner le tout, la rancoeur tenace d'un équipier qui a peu goûté à sa manoeuvre en coulisse qui l'a conduit à récupérer son ingénieur de piste, cela commence à faire peut être un peu trop pour un James Toseland qui, à présent, tend la main pour implorer la paix.
« Il faut sortir de ça, s'asseoir dans une pièce et en parler. Je ne voulais pas en arriver là avec Colin et c'est juste un problème de communication qui a conduit à ce mur dans le box, mur qu'il a voulu. Si j'ai changé d'ingénieur, ce n'est pas à cause d'un problème de compétence, mais parce que Guy et moi avions du mal à nous comprendre à cause de mon accent du Yorkshire. Personne n'a informé Colin de cette situation et il a été mis devant le fait accompli. Maintenant, on en est là, on ne se parle plus. »
A la découverte de ce point de vue, on tombe des nues du côté de Tech3. On se défend avant tout d'avoir érigé un mur: « la structure montée dans le box n'a rien d'hermétique, il s'agît d'un présentoir à outils qui assure de la visibilité à notre partenaire DeWalt. Accessoirement il nous permet de mieux gérer les flux des invités des deux pilotes à chaque Grand Prix » nous a-t-on déclaré. Ensuite, on ne saisit pas très bien l'argument du pianiste de Sheffield voulant que que Guy Coulon ne comprenne pas les subtilités de la langue de Shakespear tandis qu'il semble actuellement parfaitement s'accommoder du pourtant réputé impossible accent texan.
En sortant ainsi peut être maladroitement du bois au sujet d'une polémique dont il a été l'origine, le double Champion du Monde du Superbike donne plutôt l'impression d'être, c'est le cas de le dire, au pied du mur.
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