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Peut-on s'offrir un Mercedes GLC d'occasion les yeux fermés ?

Peut-on s'offrir un Mercedes GLC d'occasion les yeux fermés ?

Dates clés

  • Juin 2015 : révélation du GLC qui remplace le GLK
  • Juin 2016 : lancement de la variante GLC Coupé
  • Mars 2019 : présentation de la version restylée
  • Juillet 2022 : le GLC de seconde génération est lancé
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En bref

Lorsque le Mercedes Glc est présenté à la presse internationale en juin 2015, l’objectif est simple, il doit battre la star du segment : l’Audi Q5.

Oubliez donc le GLK au design original et place à un GLC plus consensuel, mais pas moins réussi. Plus long de 12 cm (4,66 m), il reprend les lignes fluides et équilibrées de la berline Classe C, à la sauce SUV bien sûr, mais sans en faire de trop. À noter que cette croissance ne se fait pas au détriment du poids puisqu’il se permet de maigrir de 80 kg par rapport au GLK.

À l’intérieur, il reprend la planche de bord de cette même berline avec une large console centrale ainsi qu’un écran affichant le système multimédia. Il n’est pas rétractable et se pilote via un pad situé entre les sièges avant. Les places arrière se montrent spacieuses (empattement rallongé de 11,8 cm), le coffre cube 580 litres et la banquette se rabat en trois parties (40/20/40)

Côté mécanique, Mercedes décide d’équiper tous ses GLC de la transmission à quatre roues motrices 4MATIC (55 % du couple au train arrière en condition normale). Deux diesels, 220d de 170 ch et 250d de 204 ch sont au programme ainsi qu’un bloc essence 250 de 211 ch. Afin de mieux répondre aux contraintes environnementales, une version hybride rechargeable 350e est aussi de la partie avec une autonomie électrique homologuée à 34 km. La boîte automatique à neuf rapports est d’office sur tous les moteurs.

Sa gamme se compose de quatre finitions. La première, sobrement appelée GLC, comprend la suspension pilotée, la climatisation bizone, la connexion Bluetooth, l’écran multimédia de sept pouces, le démarrage sans clé, la détection de la somnolence, les feux à LED, les rétroviseurs électriques et chauffants, le régulateur de vitesse ou encore les jantes de 17 pouces.

Le deuxième niveau, Executive, ajoute les aides au parking, le hayon électrique, les sièges avant partiellement électriques, les jantes de 18 pouces…

Ensuite, la finition Sportline donne droit aux projecteurs à LED actifs et au Pack AMG (intérieur et extérieur). Enfin, le niveau Fascination est équipé de l’affichage tête haute, de la surveillance des angles morts, du toit ouvrant, du correcteur d’assiette, de l’écran multimédia de 8,4 pouces avec le wi-fi intégré… Comme à son habitude, Mercedes propose de nombreuses options pour agrémenter la vie à bord.

En mars 2016, le GLC s’énerve un peu avec la sortie du 43 AMG dont le V6 3.0 biturbo développe 367 ch et 520 Nm de couple. Trois mois plus tard, c’est au tour du GLC Coupé, à la ligne plus fuyante, de faire son apparition.

Après plus de trois ans de carrière, le GLC est le numéro un de son segment en France et en Europe. Mais, pour le rester, il passe par la case restylage. Les visiteurs du Salon de Genève 2019 ont pu découvrir un SUV rafraîchi, mais pas transfiguré. La calandre et les boucliers avant comme arrière sont redessinés, et les optiques adoptent une toute nouvelle forme et une signature lumineuse inédite. À l’intérieur, les modifications les plus importantes concernent le système MBUX, entièrement nouveau, dont l’écran peut atteindre 10,25 pouces et sa commande devient gestuelle. À noter que la gamme est plus restreinte avec les niveaux Avantgarde Line, AMG Line et Business Line réservée aux sociétés.

Les évolutions ne s’arrêtent pas là puisque les quatre cylindres à essence bénéficient d’une hybridation légère (48V) et les diesels de la dépollution SCR. L’offre essence se compose du GLC 200 (197 ch) et 300 (258 ch), complétée de trois diesels 200d (163 ch, sans transmission 4MATIC), 220d (194 ch), 300d (245 ch) et 400d (330 ch). La gamme s’étoffe également d’une offre hybride rechargeable diesel, le GLC 300de, et d’une version 43 AMG qui grimpe à 390 ch et du méchant 63 S AMG dont le V8 revendique 510 ch !

En novembre 2022, il laisse sa place à une nouvelle génération de GLC.

Caradisiac a aimé

  • Le confort
  • La présentation
  • L'habitabilité
  • La transmission
  • L'offre hybride

Caradisiac n'a pas aimé

  • L'autonomie
  • Le poids
  • Le dynamisme
  • Les tarifs

Nos versions préférées

  • 250 D EXECUTIVE 4MATIC
  • (2) GLC 300 AVANTGARDE LINE 4MATIC 9G-TRONIC

Qualités et défauts

Ce qui peut vous tenter

  • Le confort : c’est la marque de fabrique de la marque et le GLC y fait honneur. Les suspensions absorbent bien les irrégularités et offrent un très bon ressenti, notamment lorsqu’elles sont pneumatiques. De même, l’insonorisation est de qualité, ce qui le rend agréable sur les longs parcours.
  • La présentation : si la taille et le graphisme des écrans le datent immédiatement, la présentation est de très bonne facture et le design du mobilier se révèle toujours aussi plaisant.
  • L'habitabilité : il n’est pas le champion dans le domaine, mais il offre un bon compromis entre sa capacité d’accueil pour les passagers, le volume du coffre et les aspects pratiques par rapport à son gabarit.
  • La transmission : sans forcément profiter du pack Offroad qui ajoute cinq programmes en tout-terrain, augmente les angles d’attaque et de fuite et ajuste l’assiette, tous les GLC, hormis le 200d de 163 ch, profitent de la transmission à quatre roues motrices 4MATIC. Un équipement qui peut vous sortir d’un mauvais pas.
  • L'offre hybride : le GLC n’est pas sectaire puisqu’il propose de l’hybride rechargeable en essence et en diesel. Il faut toutefois accepter un coffre amputé de plus de cent litres.

Ce qui peut faire hésiter

  • L'autonomie : c’est la dure loi de l’évolution. Les autonomies proposées par les versions hybrides rechargeables peuvent faire sourire par rapport à la production actuelle. Avec une trentaine de kilomètres, au mieux, sans brûler une goutte de carburant, il faut bien définir ses besoins avant de se lancer.
  • Le poids : malgré une baisse de poids significative par rapport au GLK, le GLC pèse au minimum 1 735 kg, une valeur qui met à mal les moteurs les plus faibles et qui grève son appétit.
  • Le dynamisme : les trains roulants typés confort et le poids élevé de l’engin n’incitent pas à l’attaque. Le GLC apprécie d’être mené tranquillement. Si vous souhaitez un SUV plus dynamique et précis à conduire, il faut aller voir ailleurs.
  • Les tarifs : une Mercedes n’a jamais eu l’image d’être bon marché. Ce n’est pas le GLC qui la contredit puisque les tarifs sont élevés et le jeu des options se répercute également sur le marché de la seconde main.

Budget

Achat / Cote :

Malgré ses dix ans d’âge et des compteurs qui dépassent facilement les 200 000 km, le Mercedes GLC n’est pas donné. En effet, un GLC 220d Sportline de 2015 avec environ 230 000 km s’affiche juste en dessous de 19 000 €. C’est le ticket d’entrée pour rouler dans ce SUV.

Toutefois, en dépassant la barre des 20 000 €, il est possible de bénéficier d’un exemplaire moins kilométré (environ 160 000 €) et plus puissant avec le moteur 250d. Du côté de l’hybride rechargeable, il faut prévoir un budget de 22 000 € pour un 350e Business Executive de 2017 et 150 000 km. Si votre préférence va pour un GLC restylé commercialisé mi-2019, les tarifs dépassent les 28 000 € (220d AMG Line de 2020 et 140 000 km).

Consommation :

Selon la motorisation choisie, le Mercedes GLC n’aura pas le même appétit. Si vous vous orientez vers un diesel, vous faites le choix de la sobriété. Malgré le poids généreux de ce SUV, ces mécaniques limitent les consommations. La version 300d, qui passe à 245 ch lors du restylage, se contente que de 7,3 l/100 km en moyenne. La version hybride rechargeable 300de est même capable de ne boire que 4,9 l/100 km, batterie pleine.

Du côté de l’essence, le régime n’est plus le même. Si la version 300e consomme 6,8 l/100 km batterie pleine, cette valeur atteint 9,3 une fois l’accumulateur vide. Quant à l’autonomie en électrique, la phase une ne peut parcourir qu'une bonne dizaine de kilomètres, tandis que son rayon d’action atteint un peu plus de 30 km lors du restylage. Globalement, les versions à essence sont pénalisées par le poids et la transmission 4MATIC.

Assurance :

Le poste assurance n’est à prendre à la légère, surtout dans le cas d’une Mercedes. Selon notre profil de conducteur, le GLC "fait honneur" à l’image que l’on se fait d’une marque premium. Il se révèle un peu plus cher qu’un BMW X3 équivalent et se place nettement au-dessus d’un Audi Q5, de l’ordre de l’ordre de 29 % tout de même. Par rapport à un Peugeot 308, la marche est encore plus grande, comptez un surplus de 33 %.

Prix des pièces :

Les éléments prévus pour « l’étoile » ne sont pas donnés. Par rapport à un BMW X3 ou un Audi Q5, ils sont globalement plus élevés de 5 à 10 %. Si les consommables comme les plaquettes ou les disques de frein peuvent rester dans des sphères raisonnables, ce n’est pas le cas du reste. Par rapport à un SUV d’une marque généraliste, la marche est haute.

Entretien :

En théorie, les intervalles de révision et de vidange du moteur sont espacés de deux ans ou 30 000 km. Toutefois, c’est souvent l’ordinateur de bord qui prend la main pour vous prévenir de la prochaine échéance. Dans tous les cas, il ne faut pas les dépasser. À noter également la boîte de vitesses automatique qui doit être vidangée tous les 125 000 km et le différentiel autobloquant (4MATIC) tous les trois ans ou 50 000 km. Côté distribution, le GLC est équipé d’une chaîne, qui est prévue pour la durée de vie du véhicule. Enfin, il faut tenir compte du taux de la main-d’œuvre, l’un des plus chers du marché.

Fiabilité

Description :

Le Mercedes GLC n’est pas irréprochable sur ce chapitre. Les moteurs ne posent pas de soucis particuliers, mais certains éléments, comme la boîte de vitesses automatique, peuvent fortement agacer la vie des utilisateurs. De même, les trains roulants (bras de suspension et compresseur) présentent des faiblesses et le système multimédia n’est pas à l’abri de bugs. Dans la catégorie, les propriétaires d’Audi Q5 et de BMW X3 profitent d’une meilleure tranquillité d’utilisation. Enfin, le GLC a connu de nombreux rappels, un point à vérifier sur l'exemplaire convoité.

Pannes lourdes ou immobilisantes :

  • Compresseur de suspension : les modèles équipés de la suspension pneumatique peuvent connaître un défaut du compresseur. Les cas ne sont pas rares et les réparations sont généralement coûteuses.
  • Bras de suspension : prévus pour parcourir des milliers de kilomètres sans aucun souci, les bras de suspension avant du GLC semblent sous dimensionnés. Ils peuvent faire du bruit à des kilométrages faibles (moins de 100 000 km) et nécessitent leur remplacement.

Autres pannes ou faiblesses :

  • Défaut pollution : sur les moteurs diesel, et notamment le 220d, les sondes à NOx peuvent être défectueuses, ce qui se traduit par l'allumage du témoin moteur et l'obligation de les remplacer.
  • Amortissement : de nombreux propriétaires rapportent des claquements au niveau des amortisseurs. Le réseau Mercedes a des difficultés à en trouver la source.
  • Boîte automatique : elle présente de multiples défauts comme celui de rester bloquée sur le premier rapport et de donner des à-coups, notamment lors des rétrogradages. Une reprogrammation peut régler le problème.
  • Frein arrière : lors des manœuvres à faible vitesse, les plaquettes de frein couinent lorsqu'elles sont en contact avec les disques.

Aspect extérieur :

  • Phares avant : les blocs optiques sont assez sensibles à l'effet de condensation.

Finition intérieure :

  • Rien à signaler à ce chapitre.

Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :

  • Système multimédia : tous les constructeurs, ou presque, subissent des bugs et Mercedes n'est pas épargné. Problème de navigation avec des arrêts de guidage, écran blanc, coupures diverses, les reprogrammations ne sont pas rares.

Rappel de rectification en concession :

  • Juillet 2020 : sur les GLC produits entre le 24 janvier et le 25 mai 2020, le verrouillage du dossier arrière gauche n’est pas conforme et peut augmenter les risques de blessures en cas d’accident.
  • Février 2021 : le faisceau de la direction peut avoir été endommagé pendant la production et de l’humidité peut rentrer dans l’unité de commande, avec une perte de l’assistance sur les exemplaires fabriqués entre le 11 décembre 2019 et le 18 mai 2020.
  • Mars 2021 : Mercedes est confrontée à des problèmes sur son système d’inertage de sa climatisation. Au total, 264 000 unités assemblées entre 2016 et 2020 sont invitées à passer par les ateliers.
  • Mars 2021 : sur les GLC assemblés entre le 12 janvier 2018 et le 21 janvier 2020, le câble de la batterie peut entrer en contact avec le démarreur et s’endommager. Un court-circuit peut se produire de même qu’un déchargement de la batterie.
  • Août 2021 : sur les modèles équipés d’un attelage et fabriqués entre le 15 juillet 2015 et le 30 janvier 2021, des fissures peuvent apparaître sur l’attelage en condition extrême.
  • Octobre 2021 : sur les unités fabriquées entre le 31 juillet et le 11 novembre 2020, le connecteur des capteurs d’impact latéraux pourrait ne pas être correctement verrouillé et se détacher. Cela peut entraîner un retard dans l’activation des systèmes de retenue en cas de choc latéral.
  • Novembre 2021 : les GLC produits entre le 4 septembre 2018 et le 17 mars 2021, le bras de tendeur de la courroie de la pompe à eau peut présenter un jeu trop important et faire que la courroie vienne à frotter contre le tendeur lui-même. Le risque est la surchauffe du moteur.
  • Janvier 2022 : le câble de charge Mode 2 peut présenter un problème d’isolation sur les modèles fabriqués entre le 7 juillet et le 5 novembre 2021.
  • Janvier 2022 : sur les GLC produits entre le 27 janvier 2017 et le 12 octobre 2021, la pompe de refroidissement sous vide peut ne pas être étanche hermétiquement entre le liquide de refroidissement et les circuits à vide. Ceci peut entraîner une réaction chimique et augmenter le risque d’incendie.
  • Août 2022 : sur les modèles fabriqués entre le 5 août 2016 et le 18 février 2022, un souci sur le dispositif eCall nécessite de télécharger un nouveau software. Au niveau mondial, 76 825 GLC sont concernés.

Meilleures versions

En Diesel : 250 D EXECUTIVE 4MATIC

Loin d'être un monstre d'agrément, le GLC 250d possède suffisamment de ressources pour déplacer convenablement ce SUV tout en maîtrisant son appétit. Le choix de la raison en somme.
Commercialisation : 2017
Puissance fiscale : NC
Puissance réelle : 204 ch à 3 800 trs/m
Emission de CO2 : 129 g/km
note :
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8

En Hybride essence élec : (2) GLC 300 AVANTGARDE LINE 4MATIC 9G-TRONIC

Relativement puissant et mieux équipée en deuxième partie de carrière, ce GLC à essence est un choix pertinent.
Commercialisation : 2020
Puissance fiscale : NC
Puissance réelle : 258 ch à 6 100 trs/m
Emission de CO2 : 160 g/km
note :
  • 6
  • 6
  • 6
  • 6
  • 6

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