Quand les camping-cars retournent à l’école
Une start-up bretonne a eu une drôle d’idée : permettre aux vans et camping-cars de s’installer, contre rémunération, dans les cours d’écoles durant les périodes où elles sont inoccupées.

Aujourd’hui, tout est à louer et à monétiser, sa chambre d’ami, sa voiture, et même la cour de l’école du village. C’est ainsi que Florian Binet, un camping-cariste et directeur d’école a eu la drôle d’idée de louer ces lieux ou les enfants s’éclatent à la récré, et de les ouvrir aux vans et aux camping-cars lorsque ces cours sont inoccupées.
Il a fait ses comptes et, comme il l’explique à Ouest-France, entre les week-ends et les vacances, ces locaux sont disponibles près de 180 jours par an. Alors il a ouvert une appli (camping-car en ville) et s’en va démarcher les établissements scolaires, avec une prédilection pour les écoles privées, puisque les décisions y sont plus rapides sans nécessairement en passer par le rectorat.
Renflouer la cagnotte des écoles
Une bonne idée ? Pour les écoles participantes, c’est surtout une manière de garnir un peu la coopérative scolaire, cette cagnotte qui permet aux établissements d’organiser des classes vertes ou des classes de neige.
Bien sûr, elles ne risquent pas de passer quinze jours aux Galapagos par ce biais, puisque le stationnement dans leur cour est facturé 12 euros la nuit. Mais tout de même, à l’instar de celle de Vannes, qui connaît un joli succès, elle permet d’héberger 9 vanlifers à la fois.
Reste qu’à ce prix, les maisons roulantes ne peuvent se raccorder ni à l’eau, ni à l’électricité, ce qu’offrent des aires classiques, facturées deux euros de plus. Mais ces dernières sont souvent installées dans les périphéries des villes, alors que les écoles se trouvent souvent en plein centre.
Sécurité garantie sous le préau
Évidemment, toutes les écoles ne peuvent pas accueillir de telles roulottes mais une dizaine de cours parfaitement accessibles devraient très vite ouvrir leurs portes aux bivouaqueurs d’un soir, à Avignon, Lyon ou encore Lisieux. Toutes, pour être acceptées par la start-up, doivent garantir la sécurité des occupants et de fait, ne pas être ouvertes à tout vent.
La start-up qui, pour se développer, s’est d’ailleurs réfugiée dans les bras d’une autre entreprise spécialisée, Camping car park, qui connaît bien le stationnement et la vanlife, puisqu’elle gère près de 600 aires privées qui leur sont dédiées à travers l’Europe. À travers elle, la petite entreprise de Florian Binet entend bien rallier à son panache une quarantaine d’écoles d’ici un an.















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