Radar : 42% des amendes ne seraient pas payées.
C'est ce qui ressort du rapport d'un sénateur centriste Vincent Delahaye, sur les contraventions émises lors d'infractions sur la route. Ce constat effarant viendrait surtout de l'agissement des voitures d'entreprises, des véhicules immatriculés à l'étranger mais aussi de notre bonne vieille administration.
Sur la route, il faut savoir que 30% des flashs n'aboutissent jamais à une contravention donc à une amende. Ce fait vient de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI). Ce chiffre bondit à 42% si l'on intègre les plaques étrangères au système des sanctions non posées. Sur ces dernières, à cause du problème de l'identification exacte du véhicule en infraction.
Du côté des entreprises, beaucoup ne désignent pas les conducteurs présents dans le véhicule lors de l'infraction, l'amende est payée mais les points ne sont pas retirés. Par an, cela représente 10 à 15% de points qui ne sont pas partis avec l'amende. L'administration n'est pas non plus à l'abri de ces pratiques ce qui soulève les questions entre la politique de sécurité routière et la cohérence des administrations avec ce discours.
Pour les contestations, le sénateur Vincent Delahaye propose la mise en place de la procédure via Internet pour faciliter les démarches. Aujourd'hui il n'est possible de contester que par courrier recommandé. Sans compter le coût que cela représente à travers les 60 salariés qui s'occupent de ces demandes et la complcation administrative que cela demande pour le conducteur. En revanche, pour la demande sur Internet, des frais pourraient être demandés pour le développement de la procédure (sic !).
Sur 2012, l'ANTAI s'est vu attribué pas loin de 20 000 courriers chaque jour pour des amendes et en a envoyé 117 000. Elle a récolté 1,7 milliard d'euros pour l'état grâce aux flashs.
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