Radars: les inavouables raisons du succès

C'est le genre de nouvelle qui agace car elle alimente le sentiment d'être le dindon d'une vaste farce. Les radars sont ils là pour apporter leur contribution à la sécurité routière où nous mettre à contribution pour financer un Etat et des politiques qui s'écoutent parfois à leur corps défendant sans jamais entendre le mécontentement pourtant de moins en moins sourd de la plèbe ? La Ligue de Défense des Conducteurs nous donne un élément de réponse...
Rappelez-vous. Il y a quelques jours, les médias faisaient un état des lieux sur les flashs des radars pour reconnaître que, d'une part, ils avaient été moins nombreux que l'année précédente, tout en établissant un classement, d'autre part, des endroits où les engins illuminés le plus de leur présence le réseau routier. C'est sur ce dernier indicateur que la Ligue s'est penchée pour constater que les les cents radars les plus efficaces, pas moins de cinquante deux se situaient à des endroits où la vitesse autorisée a été diminuée.
Par ailleurs, la majorité de ces radars sont placés sur des autoroutes, soit les axes considérés comme les plus sûrs avec 7% des tués seulement. Conclusion ? La confirmation de ce mauvais sentiment d'être piégé à chaque portrait tiré.

« Les conducteurs sont victimes d'une véritable tromperie » insiste Christiane Bayard, Secrétaire Générale de la Ligue de Défenses des Conducteurs. « Sur de nombreuses voies rapides, la vitesse est brusquement limitée là où rien ne le justifie, piégeant délibérément mes conducteurs. Il n'est donc plus du tout question de sécurité routière. » Mais bien de fiscalité routière. On sait maintenant pourquoi nos politiques tiennent à ralentir le rythme sur les axes secondaires jusqu'à 80 km/h...
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