Rétromobile 2025 : à la rencontre des visiteurs
Qui sont-ils ? Qu'est ce qui attire cette foule au salon ? Pour le savoir, nous avons interrogé les visiteurs de la manifestation pour connaître leurs rêves en matière d'automobile et tout savoir sur leur voiture au quotidien.
Il affiche une mine déconfite devant cette 2ch retrofitée. « Il lui manque le bruit des cylindres à plat » Le bruit de la sienne en somme. Une deux pattes héritée de sa mère, ce qui en multiplie la valeur. Mais cet homme n’est pas seulement venu à Rétromobile pour voir des autos semblables à la sienne, mais pour rêver devant celles qu’il ne peut pas s’offrir, « une Porsche 356 par exemple ».
Est-ce le rêve qui déplace la foule de Rétromobile ? C’est en tout cas ce qui amène ce jeune homme à se dévisser les yeux pour observer l’intérieur de cette Bugatti EB110, tout en reconnaissant qu’une vie d’économies ne suffirait pas à se l’offrir. Dans ce salon, tout l’intéresse, toutes les autos, de toutes les marques. À l’instar de cette Porsche 911 qu’un homme ausculte sur le stand de la maison Artcurial. Elle tomberait à pic pour combler un vide : il dispose de trois places dans son garage, et sa Jaguar Type E se sent un peu seule.
A110 et Bentley d'avant-guerre
Plus loin, ce conducteur de super sportives admire les Alpine A110 de la gendarmerie. Magnanime envers ceux qui sont susceptibles de le verbaliser, il ne serait pas contre le fait, en revanche, de les voir revenir à leur bon vieux Berlingo.
Cette dame, quant à elle, ne redoute pas les radars. Son terrain de jeu favori, c’est le circuit, et notamment celui tracé chaque année dans les rues de la Principauté pour le Monaco Classique. Car cette dame, penchée sur une Bentley d’avant-guerre, n’est autre que Julia de Baldanza, grande collectionneuse devant l’éternel et pilote émérite, notamment au volant de sa Bugatti 35 personnelle.
De Julia à cette famille venue avec ses deux enfants, en passant par ce fan de mécanique qui admire le travail d’orfèvres de ceux qui étaient du métier bien avant lui, Rétromobile qui s’achève le 9 févier au soir, devrait attirer cette année plus de visiteurs encore que lors de l’édition précédente. Mais si ce public est très divers, il est animé d’une passion commune pour l'automobile. Une passion que l'on disait oubliée.
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