Sécurité routière - Equipements: Le gilet jaune non mais le gilet airbag oui
Doutes émis sur l'obligation des éthylotests dans chaque véhicule, mise au rancard du gilet jaune... Ce n'est rien de dire que la réactivation du Conseil National de la Sécurité Routière, au détriment d'une vision unique sortie des coulisses obscures d'un ministère de l'intérieur aux décisions qui le sont tout autant, a fait du bien.
Maintenant, ledit conseil s'est aussi vu fixer des objectifs et d'abord celui-là : moins de 2 000 tués sur la route d'ici l'horizon 2020. Ce qui ne fait pas si loin surtout lorsque l'on sait que l'on en est actuellement à 3 963. C'est donc, peu ou prou, près de la moitié de ces victimes qu'il va falloir cesser de recenser d'ici un septennat. Un défi !
Pour le gagner, il a été décidé de se pencher sur la gente motarde qui pèse lourdement sur la comptabilité macabre avec un ratio qui plus est inquiétant. Car si elle occupe un espace estimé à seulement 2% du trafic, elle rassemble 23% des tués sur la route. De quoi inciter à la réflexion Frédéric Péchenard, le délégué à la sécurité routière, qui s'appuie, aussi, sur cette statistique qui veut que le pic de mortalité touche une tranche d'âge s'étalant de 30 à 40 ans.
Les premières décisions pour faire infléchir ces indicateurs tournent actuellement autour d'une forte incitation à porter des gilets airbag. Ceux-ci ne devraient cependant pas être obligatoires si bien que l'on attend les mesures concrètes. En dehors des messages pédagogiques, aurons nous droit à des facilités pour leur acquisition, du genre coup de pouce économique ? En cette période de Noël, on peut toujours rêver.
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