Sécurité routière: la commission deux-roues motorisés préconise le gilet jaune
Vous pensiez qu'avec le courant d'air d'un changement de gouvernement, le gilet jaune était passé par la fenêtre d'un Conseil national de la sécurité routière qui avait bien besoin d'aérer ses locaux après tant de mois de cloisonnement ? Tout faux, le voici de retour, cette fois par la grande porte s'il vous plaît puisqu'il vient d'être remis au goût du jour par la commission deux roues motorisés. Et à la grande joie, paraît-il, de la FFMC.
Selon Patrick Jacquot, président de ladite commission, les usagers « pourraient ainsi décider de le porter pour être plus visibles lorsqu'il fait nuit, que les conditions météo sont mauvaises ou lorsque leur véhicule tombe en panne.» Notez bien le conditionnel de la phrase, car l'accessoire entrerait bel et bien dans le rayon des suggestions et non des obligations. Une philosophie déjà appliquée à l'éthylotest. D'un autre côté, il fallait bien proposer quelque chose à un ministre de l'Intérieur qui avait placé en liminaire de sa consultation cette statistique implacable : en 2012, les conducteurs de deux-roues motorisés ne représentaient que 3 % du trafic, mais 23 % des personnes tuées sur les routes.
Par ailleurs est revenu aussi sur la sellette la taille réglementaire des plaque d'immatriculation. Un sujet qui tient à cœur à l'incontournable présidente de la Ligue contre la violence routière Chantal Perrichon qui, on s'en doutait un peu, préfère les grosses. « On sait très bien qu'une partie des usagers prennent les plaques les plus petites possible pour tenter d'échapper au contrôle des radars » a-t-elle clamé sur le sujet. On sent bien, dans l'argumentaire, cette volonté de faire baisser la mortalité des usagers des deux roues motorisés...
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