Sécurité Routière: les chiffres définitifs de 2013 pour nous préparer à l'été 2014 ?
Il aura fallu attendre pratiquement la fin du premier semestre de l'année 2014 pour connaître enfin les chiffres définitifs sur la mortalité routière du millésime 2013. L'occasion de nous annoncer que ce début d'exercice est marqué par une hausse de cette mauvaise statistique à la veille d'une période estivale où l'on nous promet une baisse des vitesses autorisées ?
On ne sait. Mais en attendant, la conjoncture est là et l'opportunité serait à saisir par les politiques. Reste que 2013 aura été l'année la moins meurtrière sur nos routes depuis 1954. Soit depuis le début des indicateurs sur la thématique. Selon le bilan définitif présenté, 3.268 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route et 70.607 ont été blessées. Le nombre de tués a ainsi reculé de 10,5% entre 2012 et 2013 et celui des blessés de 6,9%, selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR). De même la baisse la plus marquée a concerné les 18-24 ans, avec 117 vies sauvées en 2013, alors que les accidents de la route constituent la première cause de mortalité des 15-24 ans.
Maintenant attention. Dans le même temps, on nous annonce que depuis les quatre premiers mois de l'année (janvier à avril 2014), le nombre de personnes décédées sur les routes de France a augmenté de 7,4% par rapport à la même période de 2013 et s'élève à 967 contre 900. Les blessés ont été aussi plus nombreux au premier semestre avec un total de 22.223, soit une hausse de 10,4%. Une augmentation de la mortalité routière a été enregistrée en mars (+28%), et en avril (+8,1%), après une légère baisse (-1,4%) en février et en janvier (-0,5%).
Du coup, le délégué interministériel à la sécurité routière Jean-Robert Lopez fait les gros yeux : "Les bons résultats ne doivent pas conduire à se relâcher. Les derniers chiffres nous montrent que le combat n'est pas gagné d'avance. Il faut s'inscrire dans la continuité." Dans 26% des cas d'accidents mortels, la "vitesse excessive ou inadaptée" est identifiée comme la cause principale, selon l'ONISR. Suivez mon regard...
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