Sécurité routière : les effets pervers du retour à l’heure d’hiver
Le passage à l’heure d’hiver s’accompagne chaque année d’une hausse notable des accidents de la route. Et ce n'est pas que la faute des automobilistes.

Ce dimanche 26 octobre, comme chaque dernier week-end d’octobre depuis 1975, on passe à l’heure d’hiver. À 3 heures, il sera 2 heures.
Ce petit tour d’aiguille marque un tournant dans la sinistralité routière. Celle-ci connaît un bond de 11 % les trois semaines suivant le changement d’horaire
La nuit tombe, l’accidentologie monte
Chaque année, le passage à l’heure d’hiver s’accompagne d’une hausse des sinistres routiers. Les pics de circulation — sorties d’école, retours du travail — se déroulent dans une visibilité réduite.
À cette baisse de lumière s’ajoute la fatigue liée au dérèglement du rythme biologique. Le changement d’heure perturbe le sommeil et réduit l’attention au volant. Les automobilistes peinent à adapter leur vitesse et leur distance de sécurité.
Si le taux d’accidents entre véhicules augmente d’environ 11 %, les usagers vulnérables sont les plus impactés. L’ONISR (observatoire national interministériel à la sécurité routière) constate une augmentation de « 34,1 % des accidents impliquant un piéton pendant l’heure de pointe du soir.» Avce un taux de mortalité en hausse de 42 % entre 17h et 19h les jours suivant le nouvel horaire d’après la Matmut.
La visibilité un facteur clé
Dans les phares d’une voiture roulant à 50 km/h, un piéton vêtu de noir n’est visible qu’à 28 m. Or, à cette vitesse il faut 31 m au véhicule pour s’arrêter. Le piéton est donc percuté à 32 km/h. Avec des vêtements rétroréfléchissants, il devient visible à 44 mètres et la voiture peut freiner à temps.
90 % des cyclistes et 82 % des piétons redoutent davantage leurs trajets après le passage à l’heure d’hiver. Pourtant, les bons réflexes concernant la visibilité ne sont pas encore la norme. « Seulement la moitié des cyclistes portent des accessoires réfléchissants et 72 % des piétons ne s’habillent pas en clair » déplore la sécurité routière.
Afin d'être visible les autorités recommandent aux usagers de la route vulnérables le port de vêtements clairs et/ou d'accessoies réfléchissants et demandent aux automobilistes d’allumer leurs feux de croisement quand ils circulent de jour, notamment hors agglomération. Ce n’est pas parce que vous voyez les autres, qu'ils vous voient.
















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