Sécurité routière : un tiers des ralentisseurs sont illégaux
Pour les collectivités, le moyen le plus efficace pour faire ralentir les usagers de la route est la mise en place de ralentisseur ou de dos-d'âne. Mais ces installations sont soumises à une réglementation très stricte qui n'est pas toujours respectée. Le magazine Auto plus a mis le nez dans cette législation et l'enquête révèle qu'un tiers d'entre eux sont non conformes ou voir totalement illégaux. Petit tour d'horizon.
Depuis 1994, les ralentisseurs doivent être installés uniquement sur des portions de route limitées à 30km/h, ne doivent pas dépasser 10 cm de hauteur, ne doivent pas être placés ni dans une pente, ni dans un virage et le tout doit bien évidemment être signalé.
Dans son enquête, le magazine a déterminé que 300 dos-d'âne ne respectaient pas la législation. En effet, 18% sont trop hauts ou la pente de montée trop raide, 22% sont dans des endroits non appropriés et 32% sont mal signalés. Pour obtenir ces résultats ils se sont munis d'un niveau, d'une réglette et d'un télémètre laser et ont parcouru 23 communes.
Tout comme les ronds-points, certaines collectivités ont développé un amour inconditionnel pour l'implantation de ralentisseurs. La palme revient à la commune de Moussy-le-Neuf en Seine-et-Marne ou 50 ralentisseurs sont installés, soit 1 pour 56 habitants. Dans le Val-d'Oise, la ville de Mennecy affiche dans une seule rue 8 ralentisseurs.
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